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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : diagnosis

Ma nouvelle réalité

En septembre 2022, à l’âge de 45 ans, j’ai appris que j’avais un cancer du sein à récepteurs d’œstrogènes positifs (ER+). Jusque-là, je menais une existence bien remplie. J’étais une mère et une épouse, et cela faisait 17 ans que je travaillais dans une aciérie. Depuis mon diagnostic, ma vie n’est plus la même et j’essaie toujours de m’habituer à ma « nouvelle réalité », qui est désormais rythmée par de bons et de mauvais jours.

Faites-vous entendre! Comment parvenir à des décisions efficaces pour sa santé?

Quand il s’agit de santé, il est impératif de mettre en place une stratégie qui permette d’obtenir des informations sûres et fiables afin de pouvoir prendre des décisions éclairées quant aux traitements proposés. Il est également important de pouvoir communiquer avec assurance avec le corps médical et que son opinion, en tant que patient ou patiente, ait le même poids que les autres dans la prise de décisions.

Quand et comment annoncer que l’on a un cancer du sein?

Je ne sais pas ce qu’il en a été ou qu’il en est pour vous, mais pour moi, prononcer les mots « j’ai un cancer du sein » à voix haute me paraissait faux et mensonger. J’aurais voulu me cacher chaque fois que je les prononçais. Même si je savais que c’était la vérité, les terribles émotions qui me submergeaient avant et après chaque annonce me remplissaient toujours de honte.

Tout ce qu’il faut savoir sur le cancer du sein de stade précoce

Pendant que j’essayais de digérer la nouvelle et de comprendre ce que cela signifiait pour moi et mes aspirations futures, je me suis plongée dans la recherche d’informations — ma zone de confort. Étant curieuse de nature et de par ma profession — je suis rédactrice, je me sens en contrôle lorsque je suis informée et que je connais tout ce qu’il y a à savoir sur un sujet. Je me suis donc plongée dans une recherche d’informations sans fin. Je ne quittais plus Google et je posais des centaines de questions aux médecins dans le but de me préparer du mieux possible à ce qui m’attendait. Et voici ce que j’ai appris sur le cancer du sein de stade précoce.

Pour une égalité de traitement des jeunes femmes atteintes d’un cancer du sein

Si vous êtes comme moi, vous avez dû bien vous amuser, l’année passée, à regarder des vidéos et des publications sur le « calcul de fille » (crazy girl math) sur TikTok et Instagram. Si utiliser ce genre de calcul pour justifier ses achats est drôle, cela ne reflète pas du tout la réalité! Mais, le processus de rationalisation utilisé me rappelle, en partie, celui que l’on utilise pour le cancer du sein chez les jeunes femmes.

Développer sa résilience face aux épreuves de la vie

Quand on m’a appris que j’avais un cancer du sein, j’ai vu mon monde s’effondrer devant moi. Bouleversée, vulnérable et impuissante, je devais me préparer à vivre une terrible expérience. Je suis une entrepreneure expérimentée et, à ce titre, j’ai dû relever de nombreux défis dans ma vie, mais rien ne pouvait me préparer à un tel niveau d’angoisse. Pour la première de ma vie, j’avais peur de l’inconnu et j’avais peur de tout perdre : ma santé, ma qualité de vie, mon entreprise et tout ce que je possédais. Comment arriver à endurer tout cela?

Mélanges d’émotions, identité et espoir

À l’annonce de son cancer du sein métastatique — un carcinome lobulaire — en 2019, Colleen Packer, qui habite à Calgary, est passée par toute une gamme d’émotions : « choc, frustration, peur, tristesse ». « J’en ai pleuré. La première année, ce diagnostic a eu d’énormes répercussions dans ma vie. Aujourd’hui, j’ai trouvé un certain équilibre. Je me sens beaucoup plus en contrôle. Mais, mes émotions restent complexes : je peux ressentir de la joie et de la tristesse, de la colère et de la gratitude, de la peur et de l’assurance, tout cela à la fois. Elles sont toutes justifiées et on doit les vivre comme il se doit, car elles font partie de l’expérience.

Le cancer du sein a transformé l’approche de Colleen en tant que directrice

Si vous appreniez que vous étiez atteinte d’une maladie incurable, le diriez-vous à vos collègues? Ne penseraient-ils pas que cela vous limiterait dans votre travail? C’est le dilemme auquel Colleen Packer a dû faire face en 2019, lorsqu’elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du sein métastatique.

L’engrenage temporel du cancer

Pour la plupart d’entre nous, un peu comme la couleur du ciel, la succession du passé, du présent et du futur est une évidence. Même la science définit le temps comme une mesure de la durée qui s’écoule entre deux événements. Alors pourquoi, quand on a un cancer, le temps semble-t-il si désordonné? Ce serait tellement plus facile de pouvoir vivre uniquement dans le présent.

Y croire, c’est pouvoir!

Ne me traitez pas de folle lorsque vous lirez ce billet! Enfin, vous pouvez, si vous le voulez. Mais j’y crois et ça a changé ma vie! Croyez-moi, en tant que femme célibataire vivant avec deux chats, constamment à l’affût de piges de rédactrice et n’ayant reçu aucun « J’aime » convenable sur Hinge depuis plus d’un an, je cherche toujours à voir le côté positif des choses!

Pourquoi continuer l’autopalpation lorsque l’on a eu un cancer du sein?

Palpez la première. Connais tes citrons. Examinez vos seins. Occupez-vous de vos pommes. Je n’ai jamais vraiment remarqué — même après les traitements et l’opération — ces slogans qui s’affichent sur les réseaux sociaux jusqu’à récemment. Bizarre, non? Encore plus bizarre, le fait que je n’aie jamais procédé à l’autopalpation de mes seins de manière délibérée et régulière, et quand je le faisais, c’était quand j’y pensais et je ne le faisais pas vraiment consciemment.

Pourquoi ce n’est pas drôle d’avoir un cancer? Raison no 4 : l’opération n’empêche pas les récidives

Dans cette série d’articles, nous présentons des extraits du livre du Dr David Stewart, A Short Primer on Why Cancer Still Sucks. Un cancer peut récidiver même si la tumeur a été complètement enlevée par voie chirurgicale. Certaines personnes ne peuvent même pas avoir recours à l’opération chirurgicale.

Quand vous êtes-vous demandé comment vous alliez pour la dernière fois?

J’ai regardé le documentaire Harry & Meghan sur Netflix. Pourtant je ne suis pas une « afficionado » de la famille royale — sauf de la princesse Diana que j’ai toujours trouvé formidable. Je m’ennuyais et j’avais besoin d’une nouvelle émission à regarder, alors je me suis dit pourquoi pas? C’est un documentaire et puis je n’avais pas accès à l’émission que je voulais vraiment voir — la nouvelle télé-réalité des Kardashian, qui passe maintenant sur Disney+. Alors, j’ai cliqué sur lecture et au bout de cinq minutes, j’étais conquise.

Les risques de cancer du sein chez les femmes lesbiennes et bisexuelles

L’accès aux soins peut varier en fonction des gens et de l’endroit où l’on vit, mais également en fonction de l’orientation sexuelle. En effet, les membres des communautés LGBTQ+ se heurtent souvent à des réticences dans le monde médical, ce qui peut avoir un impact considérable sur leur état de santé. Compte tenu de cela, il est légitime de se demander si le fait d’être lesbienne ou bisexuelle influe sur le risque de développer un cancer du sein.

À la fille debout dans la jaquette d’hôpital bleue (2e partie)

Je vais bien. La peur et la nervosité sont toujours là, mais je vais bien. J’arrive à trouver une certaine paix et une certaine sérénité dans tout ce chaos. Cela fait 42 jours que m’a vie a radicalement changé. C’est dur d’arriver à accepter les choses quand on reçoit ce genre de diagnostic et qu’en plus, on vit la fin d’une relation. Pourtant, je continue de sourire et de rire. La vie est incroyable. L’univers a sa manière à lui de faire les choses que je ne comprendrais jamais complètement, mais le fait est qu’on arrive toujours à voir la lumière, même dans les pires moments.

À la fille debout dans la jaquette d’hôpital bleue (1re partie)

On a reçu les résultats.

Asseyez-vous.

Prenez une grande respiration.

C’est positif.

Ta vie est sur le point d’être bouleversée avec tous les rendez-vous et les traitements, mais ça va bien aller. Si 2020 et 2021 t’ont appris une chose, c’est que tu es forte.

Trouver la résilience et la force en soi qui permettent de vivre avec le cancer du sein et au-delà

Vous vous rappelez certainement du moment où l’on vous a dit : « vous avez un cancer du sein ». Ces quelques mots ont marqué le début d’un long périple parsemé d’embûches et de détours. Vous êtes, chacune, à différents stades de ce long périple : peut-être venez-vous tout juste de recevoir votre diagnostic, êtes en plein traitement ou faites face à une récidive? Parce que vous êtes plus qu’une donnée statistique, votre combat contre le cancer est unique et vous devez choisir la façon dont vous atteindrez votre propre apaisement. À chaque détour, vous devrez faire face à des choix difficiles. C’est une situation que vous n’avez pas choisie, mais à laquelle vous êtes confrontée et vous devez faire face. Vous devez décider de ce qui est important pour vous et de la façon dont vous voulez vivre votre vie et établir vos priorités. Le défi qui se pose à vous est de savoir comment vous voulez vous atteindre l’apaisement, c’est-à-dire comment trouver un équilibre et une certaine complétude. Guérir, c’est vaincre la maladie. C’est ce que tout le monde souhaite. Mais si on ne peut y arriver, on peut et on se doit de trouver l’apaisement.

Requérir un deuxième avis médical dans le système de santé canadien

En matière de diagnostic de cancer du sein, on s’entend souvent dire qu’il faut faire confiance à son intuition et chercher à obtenir un deuxième avis médical si l’on a des doutes quant aux informations que l’on a reçues. Ce conseil, qui part souvent d’une bonne intention, n’est pas toujours facile à appliquer. Dans d’autres pays, comme les États-Unis, l’obtention d’un deuxième avis est relativement simple, contrairement au Canada, où cela peut être particulièrement délicat.

Covid-19 et cancer du sein : voix des patientes, connaissances d’experts

Notre dernier magazine numérique COVID-19 et cancer du sein : voix des patientes, connaissances d’experts aborde la pandémie de COVID-19 du point de vue des personnes atteintes du cancer du sein et fournit des renseignements fiables à ces dernières de la part de professionnels et d’experts de la santé.

Le dépistage pour toutes !

Il y a un peu plus de deux mois, j’ai commencé à ressentir des douleurs étranges dans mon sein droit. Une sensation lancinante qui irradie du côté droit jusqu’au mamelon et en dessous du sein. Elle apparaît parfois quand j’appuie mon bras contre mon sein ou quand je bouge tout le bras. De temps en temps, je la sens quand mon bras repose contre ma poitrine. Toucher la zone avec les doigts ne fait qu’accentuer la douleur, et pourtant, comme je semble être incapable de contrôler mes impulsions, je passe mon temps à appuyer dessus pour vérifier que ça fait toujours mal. Ça fait toujours mal.Il y a un peu plus de deux mois, j’ai commencé à ressentir des douleurs étranges dans mon sein droit. Une sensation lancinante qui irradie du côté droit jusqu’au mamelon et en dessous du sein. Elle apparaît parfois quand j’appuie mon bras contre mon sein ou quand je bouge tout le bras. De temps en temps, je la sens quand mon bras repose contre ma poitrine. Toucher la zone avec les doigts ne fait qu’accentuer la douleur, et pourtant, comme je semble être incapable de contrôler mes impulsions, je passe mon temps à appuyer dessus pour vérifier que ça fait toujours mal. Ça fait toujours mal.