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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Contributor : CBCN Team

Une seule journée peut avoir un impact durable

Connaissez-vous Mardi, je donne, cet événement mondial qui vient juste après et qui, cette année, aura lieu le 3 décembre? Créé en 2012 aux États-Unis, Mardi, je donne est devenu un événement mondial axé sur la générosité, le don et le bénévolat. Bien qu’officiellement, il ait lieu le premier mardi après le Vendredi fou, l’esprit et l’impact de cet événement perdurent bien souvent au-delà des 24 heures.

Avoir le bec sucré : quels sont les risques?

Les bouffées de chaleur dues au tamoxifène équivalent, selon moi, à des incendies suivis d’inondations! Quand elles surviennent, on a l’impression que tout son corps s’enflamme pour ensuite être inondé de sueur. C’est horrible, épuisant et totalement dégoûtant! J’aurais tout donné pour ne pas en avoir. J’aurais même abandonné le sucre.

Importance de l’équité, de la diversité et de l’inclusion en médecine de précision

En ce mois de novembre (#KNOWvember), Mois de la sensibilisation à la médecine de précision (#PMAM), il est essentiel de souligner le besoin d’équité, de diversité et d’inclusion dans cette nouvelle discipline médicale qu’est la médecine de précision et qui évolue rapidement.

Décrypter les politiques d’assurance de personnes : un guide simple

En cas de diagnostic de cancer du sein, avoir une police d’assurance vie et maladie peut être un outil important pour vous aider à compenser les conséquences financières que cela peut avoir sur votre vie, mais ces politiques peuvent prêter à confusion. Ce guide vous aidera à comprendre votre police d’assurance. 

Le stade invisible du cancer du sein

J’ai de la difficulté à utiliser le mot « survivante ». Peut-être est-ce parce que, six ans après mon diagnostic, je ne me vois toujours pas comme une survivante. Ce mot suppose qu’on s’en est sorti. Or, j’ai toujours l’impression d’y être. Je me sens terriblement coupable de ne pas me voir comme une survivante, alors que beaucoup de gens — dont ma mère et mon frère — auraient donné cher pour survivre à la maladie. Ne me méprenez pas, je suis reconnaissante d’y avoir survécu et je m’en rends compte chaque jour, et ce, même quand je dois faire quelque chose que je n’aime vraiment pas : je suis reconnaissante de pouvoir m’adonner à cette tâche, car je sais que si j’étais toujours malade, je donnerais tout ce que j’ai pour être capable de la faire.

Le cancer du sein n’est pas une marque! Sachez à quoi vous attendre avant d’acheter.

Et pourtant, chaque année, en octobre, le cancer du sein se transforme en quelque chose de plus grand qu’une maladie potentiellement mortelle. Il devient ce wagon rose dans lequel embarquent les marques de vêtements, de maquillage, de produits pour le corps, de bijoux, d’appareils ménagers, les chaînes d’hôtels, de restauration — rapide et traditionnelle, et même les compagnies d’extraction de pétrole et de gaz, brandissant toutes autant qu’elles sont le petit Ruban rose en guise de soutien.

Comprendre les données démographiques et pourquoi elles sont importantes dans les soins de santé

La démographie se rapporte aux caractéristiques sociales, culturelles et personnelles qui constituent une personne. Cela peut comprendre une large gamme de facteurs, comme la race, les langues parlées, le salaire, la religion ou la situation matrimoniale. Actuellement, la portée des données démographiques sur la santé au Canada se limite souvent à l’âge et au sexe. Cette limite signifie que de nombreux détails cruciaux—tels que le revenu, la race ou d’autres éléments sociaux—ne sont pas recueillis.

Par ailleurs, extrêmement insignifiant

La salle d’examen était devenue toute petite et tout ce qui comptait à ce moment-là, c’était la radiologue et l’écran qu’elle fixait depuis un moment. Elle examina cette partie dense de tissu mammaire sous tous les angles dans un silence quasi absolu. Ensuite, elle passa la sonde au-dessus et autour du mamelon inverti sous tous les angles possibles également, puis sur toute la surface du sein qui se trouvait en dessous du mamelon. « — Je n’aime pas du tout la densité de ce sein », expliqua-t-elle enfin.

Bien vivre avec le cancer du sein métastatique

Aujourd’hui, c’est la journée de sensibilisation au cancer du sein métastatique. En 2020, environ 168 000 femmes vivaient avec un cancer du sein métastatique aux États-Unis, soit une augmentation estimée à 31 % depuis 2010. Dans cette forme de cancer du sein, que l’on appelle également cancer du sein de stade IV ou avancé, le cancer s’est propagé — ou métastasé — dans d’autres parties du corps, comme le foie, les poumons, le cerveau ou les os.

Ce que je sais sur les vaccins contre le cancer du sein

Dernièrement, il semblerait que tout le monde parle des vaccins contre le cancer du sein — actualités, Reddit, Instagram. Mais, moi, ce qui m’intéresse, c’est de savoir si ces vaccins sont bien la poule aux œufs d’or que les femmes comme moi, qui sommes en prise avec un cancer du sein ou en rémission, attendons.

En mission pour transformer la prise en charge du cancer du sein au Canada

En 2017, Dawn a reçu une nouvelle bouleversante : elle était atteinte d’un cancer du sein triple négatif, une forme agressive du cancer du sein. Dans ce genre de situation, l’urgence de la prise en charge et des traitements l’emporte souvent sur la rassurance et l’espoir.

Recommandations de spécialistes canadiens en oncologie pour l’amélioration de l’accès aux nouveaux traitements contre le cancer

Les traitements contre le cancer évoluent rapidement. Grâce à la découverte de nouveaux moyens de cibler les tumeurs, les chercheurs mettent au point des médicaments qui sont de plus en plus précis et efficaces. Mais ces nouveaux traitements doivent passer par de longs processus d’approbation avant de pouvoir être accessibles par les patients. Non seulement, leur innocuité et leur efficacité doivent être approuvées par les organismes de réglementation, comme Santé Canada et l’Agence des médicaments du Canada, mais ils doivent également faire l’objet de négociations de prix entre les fabricants et les gouvernements provinciaux par l’entremise de l’Alliance pharmaceutique pancanadienne. 

Le pouvoir de la communauté et du soutien

Animée d’un fort sentiment d’engagement communautaire et d’une volonté de faire la différence, Chhavi Sikri a à cœur d’utiliser ses compétences et son expérience pour aider les initiatives sans but lucratif, en particulier celles qui font de la sensibilisation au cancer du sein et qui viennent en aide aux personnes qui en sont atteintes. Son engagement pour la cause est par ailleurs lié à sa propre expérience, elle qui, en 2023, s’est vu diagnostiquer un cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs de stade II.

Lever les obstacles à la prise en charge du cancer du sein triple négatif

Si vous nous suivez depuis quelque temps ou si vous avez un cancer du sein triple négatif (CSTN), vous savez qu’il est considéré comme plus agressif que les autres formes de cancer du sein et qu’il existe peu de traitements pour sa prise en charge. Vous devez également sûrement connaître les risques qui y sont associés. En 2023, nous avons publié un rapport qui recense les besoins en matière d’éducation, d’information et de soutien des personnes atteintes d’un CSTN. Depuis, nous passons beaucoup de temps à faire de la sensibilisation sur les sujets abordés dans le rapport en faisant, notamment, des actions ciblées pour améliorer les problèmes principaux auxquels sont confrontées les personnes atteintes d’un CSTN et les personnes présentant un risque élevé d’en développer un.

Avoir de l’espoir lorsque l’on pense qu’il n’y a pas d’issue? Difficile, mais pas impossible.

Ce matin, je n’avais aucun espoir. Non. Je n’avais pas encore pris mon déjeuner et mon esprit était complètement accaparé par ce nœud que j’avais à l’estomac : un sentiment persistent d’anxiété et de frustration, et cette certitude que je ne savais vraiment pas ce que je faisais de ma vie ni ce que l’avenir me réservait.

Nous avons tous un but

En décembre 2016, soit deux mois après mon 39e anniversaire, j’ai appris que j’avais un carcinome canalaire invasif HER2+ de stade III. Cela a été l’un des moments les plus effrayants de ma vie. Je n’arrivais pas à y croire. Tout s’est embrouillé dans ma tête à l’annonce du diagnostic. Je n’avais jamais pensé entendre ces mots-là un jour. Je me rappelle entendre le médecin me dire qu’elle savait exactement ce qu’il fallait faire, que le taux de survie était de 88 % et que je devais penser à ça. En réalité, la plupart de ce qu’elle m’a dit était confus pour moi. Je me suis autorisée à pleurer ce jour-là, mais j’ai très tôt décidé de me concentrer sur ce que ma vie serait après le cancer.

Où trouver des ressources inclusives?

Avoir un cancer du sein peut être une expérience intimidante. Pour certaines personnes, les défis à relever, les craintes et l’incertitude peuvent être amplifiés par le manque de services de soins et de ressources de soutien culturellement appropriés capables de répondre aux besoins uniques des différents groupes ethniques et culturels de la population. Nous avons donc compilé ci-dessous une liste non exhaustive de ressources qui peuvent s’avérer utiles et fournir une précieuse aide aux personnes issues des différents groupes ethniques et culturels, aux jeunes femmes, aux personnes présentant un risque génétique élevé de cancer et aux membres des communautés LGBTQ+.

Tellement plus qu’un tatouage

Il y a 14 ans, j’ai appris que j’avais un cancer aux deux seins. Mes collègues ont été là pour moi tout au long de cette expérience. Au bout de neuf mois, les traitements ont pris fin et je suis retournée travailler comme médecin de famille. Mais les choses avaient changé. J’étais plus fragile. J’avais un nouveau corps. Je savais désormais que j’étais porteuse d’une mutation d’un gène BRCA, ce qui augmentait mes risques de développer un cancer du sein ou des ovaires. Je devais subir une hystérectomie prophylactique ainsi qu’une reconstruction mammaire, et donc prendre des décisions qui auraient des répercussions sur ma famille et moi-même.

Les cinq outils de dépistage du cancer du sein

Levez la main si vous n’avez jamais pensé à faire une mammographie jusqu’à ce que votre médecin ou vous trouviez une grosseur dans l’un de vos seins ou sous l’une de vos aisselles? Je suis moi-même en train de lever ma main gauche pendant que je tape ceci. C’est fou, n’est-ce pas, que l’on ne pense pas à s’assurer que tout aille bien jusqu’à ce que quelque chose survienne ou jusqu’à ce que l’on apprenne qu’une personne que l’on connaît a un cancer du sein.

Des rires et des pleurs : mon histoire avec le cancer du sein métastatique (3e partie)

Je sentais mon adrénaline monter, je savais ce qu’elle allait demander. J’étais déjà en train de me diriger vers le fond d’un placard sombre, lorsqu’elle me demanda d’une voix à peine perceptible : « Vous n’auriez pas...? ». « Oui! », ai-je répondu avec excitation. On était le jeudi avant Pâques et le centre de cancérologie fermait pour le long week-end de quatre jours, mais je lui ai promis de scanner les documents et de les lui envoyer par courriel avant son retour, le mardi suivant. Ma consultation initiale avec l’oncologue principal était prévue le vendredi suivant, il n’y avait donc pas de temps à perdre. « Mettons la machine en marche! », me suis-je dit.