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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

Je peux créer ma propre réalité

Je lis beaucoup. Je lis de tout. En ce moment, je lis Hollywood Wives (Les dessous d’Hollywood) de Jackie Collins. Je sais, j’ai 30 ans de retard, mais je viens tout juste de regarder Lady Boss, The Jackie Collins Story sur Netflix, donc voilà pourquoi je suis en train de lire ce livre. En plus, c’est un bon livre avec une histoire captivante, un peu fantastique. J’ai même déjà acheté la suite, Hollywood Wives: The New Generation, après en avoir lu seulement 15 pages. Mais, je m’égare, ce n’est pas ce genre de livre dont j’ai envie de vous parler! Je suis là pour vous parler de livres sur la force mentale, l’estime de soi, la santé mentale, et vous expliquer comment on se crée une réalité positive. J’aime beaucoup ce genre de livres et j’en ai des tonnes, car je pense sincèrement qu’ils me sont d’une grande aide. J’aurais aimé les avoir quand j’ai appris que j’ai reçu mon diagnostic et que j’ai subi tous les traitements.

L’amour est la clé de la persévérance, voire de la survie

Je crois en l’amour. L’amour romantique, oui, mais plus important encore, je crois en l’amour de soi et en l’amour de la vie elle-même. Si je vous dis ça, c’est parce que c’est cette conviction véritable et authentique que l’amour est au cœur de tout qui me donne le courage et la force d’aller de l’avant, chaque jour. C’est ce que j’appelle l’amour de Dieu, mais on peut y voir le fait d’un autre être spirituel supérieur, de l’univers ou de toute autre entité. C’est cet amour qui m’a aidé à garder la foi en ma guérison.

Vue et fertilité, ces pertes dues au cancer du sein métastatique

Il y a cinq ans, en 2017, j’ai fait un tomodensitogramme à la BC Cancer Agency et je pensais que c’était le dernier. J’en avais enfin fini, j’étais enfin délivrée. J’avais bien quelques symptômes de reflux gastro-œsophagien, dont des rots à répétition, mais on m’avait dit que c’était dû à l’anxiété. J’attendais donc les résultats de ce dernier tomodensitogramme en pensant que j’allais enfin pouvoir sortir du monde du cancer. C’était ce que pensait l’équipe soignante et je les croyais étant donné que cela faisait déjà cinq ans et demi qu’on m’avait diagnostiqué un cancer de stade précoce. Même si la peur de la récidive était bien là, j’y croyais dur comme fer, tout comme mon oncologue.

À la fille debout dans la jaquette d’hôpital bleue (2e partie)

Je vais bien. La peur et la nervosité sont toujours là, mais je vais bien. J’arrive à trouver une certaine paix et une certaine sérénité dans tout ce chaos. Cela fait 42 jours que m’a vie a radicalement changé. C’est dur d’arriver à accepter les choses quand on reçoit ce genre de diagnostic et qu’en plus, on vit la fin d’une relation. Pourtant, je continue de sourire et de rire. La vie est incroyable. L’univers a sa manière à lui de faire les choses que je ne comprendrais jamais complètement, mais le fait est qu’on arrive toujours à voir la lumière, même dans les pires moments.

Quelques balados pour la tranquillité d’esprit

J’ai commencé à m’intéresser aux balados bien, bien longtemps après que ça ne soit devenu à la mode. Ainsi, lorsque la plupart des gens écoutaient leur balado préféré en allant au travail, moi j’en étais toujours à écouter le bla-bla qui se passait dans ma tête! Bien sûr, il n’y a rien de mal à ça. J’ai toujours apprécié la solitude et j’ai toujours mis du temps à faire les choses. On pourrait même dire que je suis une retardataire chronique... Mais si j’avais su, à l’époque, à quel point j’aimerais les balados, ça m’aurait assurément aidé à faire passer le temps lors de mes nombreuses visites à l’hôpital Princess Margaret!

Comment les résultats d’un test génétique ont mené à un traitement plus approprié

Stacy Zelazny vit à Tiny... une toute petite ville en Ontario! Stacy se décrit comme la maman de deux fillettes exceptionnelles qui s’est mariée à son meilleur ami et qui est en train de gagner la plus grosse bataille de sa vie.

Je ne veux pas de vos platitudes, merci.

« Respire. » Si, chaque fois qu’on m’avait dit ça alors que j’attendais les résultats d’une biopsie, que je devais faire d’autres IRM, avant ou après mon opération, pendant toute la durée du traitement et toutes ces années où je devais prendre du tamoxifène chaque jour, j’aurais actuellement une maison de vacances au Mexique!

À la fille debout dans la jaquette d’hôpital bleue (1re partie)

On a reçu les résultats.

Asseyez-vous.

Prenez une grande respiration.

C’est positif.

Ta vie est sur le point d’être bouleversée avec tous les rendez-vous et les traitements, mais ça va bien aller. Si 2020 et 2021 t’ont appris une chose, c’est que tu es forte.

Les quatre stades de mon cancer du sein métastatique de stade IV

Un soir de juillet 2015, je suis allée me coucher; tout allait bien. À mon réveil, le lendemain, rien n’allait plus : mon sein gauche était enflé, enflammé et douloureux. J’étais inquiète et sous le choc, mais j’essayais de ne pas réagir outre mesure. Puis, j’ai commencé à chercher des causes : peut-être que c’était parce que mes règles allaient arriver, peut-être qu’il s’agissait juste d’une cellulite ou d’un canal galactophore bouché...

Comment survivre au tamoxifène : tout ce que vous devez savoir et qu’on ne vous dit pas!

Rien ne saurait vous préparer à l’avalanche d’effets indésirables que le tamoxifène, un médicament anti-œstrogénique, peut avoir sur votre organisme et votre vie. C’est ce que je pense maintenant. Parce que ce n’était pas le cas lorsque mon oncologue m’a remis l’ordonnance pour un traitement de 10 mg par jour pendant cinq ans, accompagnée d’une brochure répertoriant une quarantaine d’effets secondaires possibles. Ensuite, en pas plus de 45 secondes, il m’a expliqué tellement rapidement le fonctionnement du médicament et les effets secondaires que je pourrais ressentir — bouffées de chaleur, prise de poids, règles irrégulières — que je me suis dit que tout se passerait bien et qu’il n’y avait pas de quoi en faire tout un plat! Je me disais que s’il y avait quoi que ce soit d’inquiétant, il m’aurait prévenue. Et puis, des milliers de femmes prennent ce traitement tous les jours sans se plaindre... Je n’avais donc pas à me faire du souci.