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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

Le choix de notre système de soutien nous appartient

J’ai perdu ma chatte, Trixie-Belle. Elle est morte l’année dernière, une semaine avant les vacances d’hiver, d’un carcinome épidermoïde, un type très agressif du cancer de la bouche. Mon vétérinaire n’a rien pu faire pour la sauver. Un matin, elle s’est réveillée avec une tache sur le palais, puis après avoir réalisé toutes les analyses possibles et inimaginables et pris un traitement médicamenteux, elle s’en est allée.

Rester calme et forte : trois façons de se motiver, de rester inspirée et de s’outiller pour optimiser sa santé

Ça vous dit quelque chose?

Au début : Se lever, trouver une grosseur, se sentir désemparée, paniquer intérieurement, aller voir son médecin, aller voir un spécialiste, faire une mammographie, aller voir un oncologue, faire une échographie, faire une IRM, faire une biopsie, refaire le tout plusieurs fois, apprendre qu’on a un cancer du sein, être en état de choc, rentrer chez soi, faire un plan, se mettre au lit et ne pas réussir à dormir.

Trois choses à prendre en compte si vous envisagez d’arrêter le tamoxifène

Si vous avez un cancer du sein, vous avez sûrement déjà entendu parler du tamoxifène. Je me rappelle la première fois où mon oncologue m’a parlé de ce médicament qui relève de l’hormonothérapie. C’était pendant l’un de mes contrôles hebdomadaires, lors de mes séances quotidiennes de radiothérapie. Il m’a expliqué qu’à cause du fait que les cellules cancéreuses trouvées dans mon sein droit présentaient 95 % de récepteurs pour l’œstrogène et la progestérone, les hormones produites naturellement dans mon corps pouvaient se fixer aux cellules cancéreuses et les aider à se développer. Bien entendu, j’ai accepté de prendre ce médicament sans aucune hésitation.

Défendre ses intérêts : par et pour les patients

L’année dernière, nous avions écrit un billet sur l’importance pour les patients de se battre pour défendre leurs propres intérêts. Nous vous avions donné quelques trucs et astuces pour vous aider à y parvenir et être des acteurs à part entière de vos traitements. Même si ces informations sont utiles et peuvent s’appliquer à des situations dans lesquelles vous vous êtes peut-être retrouvés, nous pensons fermement qu’il vaut mieux les entendre de la bouche même de personnes qui les ont vécues.

Exode de cerveau : l’impact du cancer du sein sur ma façon de penser

J’ai commencé à compter le nombre de fois où je m’inflige une correction affective chaque jour. J’entends par là toutes les critiques méchantes, cruelles et blessantes que je me dis en silence, dans l’intimité de mon esprit. Hier, j’ai atteint le chiffre vingt-deux, le record de la semaine. Jusqu’à maintenant, aujourd’hui, je suis rendue à sept pensées cinglantes. Il est neuf heures du matin et mon réveil a sonné à six heures trente.

Une biopsie liquide redonne espoir à une famille ontarienne

Carla Van Wyck-MacDonald habite près de Shallow Lake, en Ontario, avec son mari et ses quatre enfants âgés de 9, 11, 13 et 14 ans. Elle a reçu un diagnostic initial de cancer du sein deux ans après le décès de sa mère des suites de la même maladie.

Faire confiance à son instinct et connaître son corps

Je suis issue d’une longue lignée de survivantes du cancer du sein. Je n’ai donc pas du tout été surprise de recevoir un diagnostic de cancer du sein en 2008. Je n’avais que 50 ans et j’avais célébré ce jalon important avec ma sœur jumelle en février 2007. Quelques mois plus tard, en décembre de la même année, je savais que quelque chose clochait. Une mammographie passée au centre Sunnybrook, en octobre je crois, n’avait rien révélé. Ni elle ni le minutieux examen des seins subis au même hôpital n’avaient permis de déceler une tumeur extrêmement petite près de mon aisselle gauche, enfouie profondément près d’un ligament. Elle était indétectable à ce moment. Plus tard cet automne-là, j’ai remarqué un pli dans mon sein alors que je séchais le bas de mon corps après une douche au gymnase. J’ai tout de suite su de quoi il en retournait et j’ai pris rendez-vous avec mon médecin à la clinique spécialisée dans le dépistage des personnes à risque élevé de souffrir d’un cancer du sein du centre Odette.

L’importance de prendre soin de soi pour quiconque affronte un cancer du sein

Prendre soin de moi. Cette idée ne m’a jamais traversé l’esprit lorsque j’ai reçu mon diagnostic de cancer du sein et encore moins après mon opération et durant mon traitement. J’aurais dû y penser. Et, non, ce n’est pas égoïste.

La féminité divine en chacune de nous

Ma féminité irradie tout mon être. J’en suis arrivée à cette conclusion à la suite de la perte d’un attribut physique qui, depuis de nombreux siècles, représente un symbole puissant de la féminité et de la sexualité : mes seins. À l’âge de 18 ans, on m’a annoncé que j’étais porteuse de la mutation du gène BRCA1, à l’instar de ma mère, de ma tante et de ma sœur. Cela signifiait que mon risque d’être atteinte d’un cancer du sein était élevé.

Quand le pire des scénarios se concrétise

Les pires semaines de ma vie venaient finalement de s’achever. Six semaines s’étaient écoulées depuis ma tumorectomie. Six semaines terrifiantes durant lesquelles j’ai été confrontée à de nombreuses inconnues dans un état de désillusion total. L’attente se terminait enfin : je rencontrerais pour la première fois mon oncologue médical. Elle examinerait mon rapport de pathologie et m’expliquerait mon plan de traitement. En route vers mon rendez-vous, je me sentais prête à affronter tous les obstacles. Après avoir vécu les jours les plus sombres de ma vie, j’en étais ressortie forte et optimiste. J’avais effectué beaucoup de recherches et j’avais décidé que les chances étaient de mon côté, que je pouvais m’en tirer… à moins qu’il ne soit question d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) parce que ce diagnostic changerait la donne. Cependant, cela ne m’inquiétait pas puisque je savais que le CSTN ne constituait que 10 % à 20 % des cancers du sein et que, outre mon âge, je ne présentais pas vraiment de facteurs de risque. Je suis donc arrivée pleine d’espoir à mon rendez-vous lorsque j’ai été frappée par ce que j’appelle le pire scénario. Dès que j’ai entendu « votre cancer est triple négatif », j’ai éclaté en sanglots. Je ne me souviens plus du reste de l’entretien.