By continuing to use our site, you consent to the processing of cookies, user data (location information, type and version of the OS, the type and version of the browser, the type of device and the resolution of its screen, the source of where the user came from, from which site or for what advertisement, language OS and Browser, which pages are opened and to which buttons the user presses, ip-address) for the purpose of site functioning, retargeting and statistical surveys and reviews. If you do not want your data to be processed, please leave the site.

La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

Vous venez de recevoir votre diagnostic (2e partie)

Vous venez d’apprendre que vous avez un cancer du sein et vous vous posez beaucoup de questions. Votre équipe médicale pourra certainement répondre à beaucoup de ces questions, mais pas à toutes. Constitué de deux parties, ce billet est là pour répondre aux questions les plus pressantes que vous vous posez et dont les réponses ne sont pas forcément accessibles. Ce billet a également pour but de vous aider à vous préparer aux nombreux défis qui vous attendent dans les prochains mois.

Voilà comment je voudrais mourir

Voilà comment je voudrais mourir. Je voudrais mourir dans mon lit et porter mon pyjama préféré noir et blanc, en coton doux. Je serais bien installée sous ma couette, couchée sur le côté, ma tête reposant sur cet oreiller en plumes extra long très cher que j’ai acheté sur un coup de tête juste avant d’apprendre que j’avais un cancer du sein. Ça valait la peine, c’est l’oreiller le plus doux que j’ai jamais eu. Après mon opération et tout au long de mes traitements, je me couchais et, comme dans une étreinte, je me fondais dans cette douceur qui apportait du réconfort à mon corps douloureux et m’aidait à m’endormir. Tout comme mes deux chatons, je le veux avec moi lorsque mon tour viendra.

Impacts du cancer du sein sur la santé mentale

Avoir un cancer du sein est accablant et, bien que l'on connaisse bien ses conséquences sur l’organisme, on parle beaucoup moins de ses impacts sur la santé mentale. En effet, le choc du diagnostic, la peur de la récidive et le stress lié à la maladie en elle-même, entre autres, ne sont généralement pas reconnus. On a souvent l’impression que le cancer du sein est une maladie physique qui ne dure que le temps des traitements. Or, nous savons tous que ce n’est absolument pas le cas. Pour mettre cette réalité en évidence, nous avons demandé à des patientes de nous parler de l’impact que le cancer du sein a eu et continue d’avoir sur leur santé mentale.

Radiothérapie : 3 conseils pour se sentir en contrôle et mieux appréhender son traitement

On ne peut jamais être totalement prêt(e) psychologiquement à subir une radiothérapie. Du moins, c’est ce que j’en retiens. À part les informations de base que nous donnent les médecins, c’est le flou total, l’inconnu. J’avais l’impression de ne rien contrôler du tout. J’avais bien sûr effectué des recherches sur Google et j’avais cherché à connaître ce à quoi je devais m’attendre, mais il me manquait quelque chose : je voulais désespérément savoir ce que cela faisait.

Cinquième anniversaire

Il y a cinq ans, je fus happée par une tempête lors d’un rendez-vous chez mon médecin : j’étais atteinte d’un cancer du sein.

« C’est probablement rien » : apprendre qu’on a un cancer du sein à 30 ans

Tout a commencé en juillet 2021. Un écoulement sanguin de mon mamelon m’a conduite dans le labyrinthe infernal de Google et de WebMD, lesquels, pour une fois, étaient rassurants : c’est généralement anodin. Le jour suivant, je prenais rendez-vous avec mon médecin, qui pensait pareil : c’est probablement rien, mais je vais vous prendre rendez-vous dans une clinique du sein afin d’en avoir le cœur net...

Dix ans avec le tamoxifène : comment lutter contre les rides et la sécheresse cutanée dues au cancer et au tamoxifène?

Je n’oublierai jamais le jour où je me suis regardée dans le miroir de ma salle de bain et que j’ai vu que mon visage avait pris dix ans d’un coup. Ce n’était pas dû à mon sempiternel chandail Lululemon mangé par les mites que j’enlevais uniquement les jours de lessive, au mauvais éclairage ou à la fatigue accumulée. Et ce n’était pas non plus mon esprit qui me jouait des tours. C’était vraiment moi! Même en utilisant les produits tant acclamés par la Génération Y de Kylie et de Rihanna, je n’y pouvais rien! Sur le plan biologique, j’avais toujours le même âge, mais on ne pouvait pas en dire autant de mon visage. Il paraissait dix ans de plus! Ma peau ferme, dodue et rosée avait laissé place aux petites rides, aux pattes d’oie, aux cernes et aux joues tombantes.

L’histoire de Joycelyn

Joycelyn Merkley, de Shelburne (Ontario), se décrit comme une compagne, une mère, une grand-mère, une sœur et la fille de ses parents. Cela faisait 53 ans qu’elle endossait ses rôles lorsqu’en juillet 2021, elle dut y ajouter un autre : celui de victime du cancer du sein.

L’avantage du tamoxifène : l’absence de menstruations

La seule chose qui me manque avec le tamoxifène, c’est l’absence de menstruations.

Dix ans : d’un cancer précoce à un cancer avancé

Il y a cinq ans, j’écrivais que cela faisait cinq ans que l’on m’avait annoncé que j’avais un cancer du sein. Six mois après cette nouvelle, on m’a annoncé qu’il était au stade 4. Je faisais partie des 30 % de femmes atteintes d’un cancer du sein au stade précoce qui se transformait en cancer métastatique.