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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

Avoir le bec sucré : quels sont les risques?

Les bouffées de chaleur dues au tamoxifène équivalent, selon moi, à des incendies suivis d’inondations! Quand elles surviennent, on a l’impression que tout son corps s’enflamme pour ensuite être inondé de sueur. C’est horrible, épuisant et totalement dégoûtant! J’aurais tout donné pour ne pas en avoir. J’aurais même abandonné le sucre.

Le stade invisible du cancer du sein

J’ai de la difficulté à utiliser le mot « survivante ». Peut-être est-ce parce que, six ans après mon diagnostic, je ne me vois toujours pas comme une survivante. Ce mot suppose qu’on s’en est sorti. Or, j’ai toujours l’impression d’y être. Je me sens terriblement coupable de ne pas me voir comme une survivante, alors que beaucoup de gens — dont ma mère et mon frère — auraient donné cher pour survivre à la maladie. Ne me méprenez pas, je suis reconnaissante d’y avoir survécu et je m’en rends compte chaque jour, et ce, même quand je dois faire quelque chose que je n’aime vraiment pas : je suis reconnaissante de pouvoir m’adonner à cette tâche, car je sais que si j’étais toujours malade, je donnerais tout ce que j’ai pour être capable de la faire.

Le cancer du sein n’est pas une marque! Sachez à quoi vous attendre avant d’acheter.

Et pourtant, chaque année, en octobre, le cancer du sein se transforme en quelque chose de plus grand qu’une maladie potentiellement mortelle. Il devient ce wagon rose dans lequel embarquent les marques de vêtements, de maquillage, de produits pour le corps, de bijoux, d’appareils ménagers, les chaînes d’hôtels, de restauration — rapide et traditionnelle, et même les compagnies d’extraction de pétrole et de gaz, brandissant toutes autant qu’elles sont le petit Ruban rose en guise de soutien.

Par ailleurs, extrêmement insignifiant

La salle d’examen était devenue toute petite et tout ce qui comptait à ce moment-là, c’était la radiologue et l’écran qu’elle fixait depuis un moment. Elle examina cette partie dense de tissu mammaire sous tous les angles dans un silence quasi absolu. Ensuite, elle passa la sonde au-dessus et autour du mamelon inverti sous tous les angles possibles également, puis sur toute la surface du sein qui se trouvait en dessous du mamelon. « — Je n’aime pas du tout la densité de ce sein », expliqua-t-elle enfin.

Ce que je sais sur les vaccins contre le cancer du sein

Dernièrement, il semblerait que tout le monde parle des vaccins contre le cancer du sein — actualités, Reddit, Instagram. Mais, moi, ce qui m’intéresse, c’est de savoir si ces vaccins sont bien la poule aux œufs d’or que les femmes comme moi, qui sommes en prise avec un cancer du sein ou en rémission, attendons.

En mission pour transformer la prise en charge du cancer du sein au Canada

En 2017, Dawn a reçu une nouvelle bouleversante : elle était atteinte d’un cancer du sein triple négatif, une forme agressive du cancer du sein. Dans ce genre de situation, l’urgence de la prise en charge et des traitements l’emporte souvent sur la rassurance et l’espoir.

Le pouvoir de la communauté et du soutien

Animée d’un fort sentiment d’engagement communautaire et d’une volonté de faire la différence, Chhavi Sikri a à cœur d’utiliser ses compétences et son expérience pour aider les initiatives sans but lucratif, en particulier celles qui font de la sensibilisation au cancer du sein et qui viennent en aide aux personnes qui en sont atteintes. Son engagement pour la cause est par ailleurs lié à sa propre expérience, elle qui, en 2023, s’est vu diagnostiquer un cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs de stade II.

Avoir de l’espoir lorsque l’on pense qu’il n’y a pas d’issue? Difficile, mais pas impossible.

Ce matin, je n’avais aucun espoir. Non. Je n’avais pas encore pris mon déjeuner et mon esprit était complètement accaparé par ce nœud que j’avais à l’estomac : un sentiment persistent d’anxiété et de frustration, et cette certitude que je ne savais vraiment pas ce que je faisais de ma vie ni ce que l’avenir me réservait.

Nous avons tous un but

En décembre 2016, soit deux mois après mon 39e anniversaire, j’ai appris que j’avais un carcinome canalaire invasif HER2+ de stade III. Cela a été l’un des moments les plus effrayants de ma vie. Je n’arrivais pas à y croire. Tout s’est embrouillé dans ma tête à l’annonce du diagnostic. Je n’avais jamais pensé entendre ces mots-là un jour. Je me rappelle entendre le médecin me dire qu’elle savait exactement ce qu’il fallait faire, que le taux de survie était de 88 % et que je devais penser à ça. En réalité, la plupart de ce qu’elle m’a dit était confus pour moi. Je me suis autorisée à pleurer ce jour-là, mais j’ai très tôt décidé de me concentrer sur ce que ma vie serait après le cancer.

Tellement plus qu’un tatouage

Il y a 14 ans, j’ai appris que j’avais un cancer aux deux seins. Mes collègues ont été là pour moi tout au long de cette expérience. Au bout de neuf mois, les traitements ont pris fin et je suis retournée travailler comme médecin de famille. Mais les choses avaient changé. J’étais plus fragile. J’avais un nouveau corps. Je savais désormais que j’étais porteuse d’une mutation d’un gène BRCA, ce qui augmentait mes risques de développer un cancer du sein ou des ovaires. Je devais subir une hystérectomie prophylactique ainsi qu’une reconstruction mammaire, et donc prendre des décisions qui auraient des répercussions sur ma famille et moi-même.