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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole

Parlez-nous des effets secondaires de la chimiothérapie

Beaucoup de personnes prenant des traitements contre le cancer du sein connaissent des effets secondaires indésirables. Même si la chimiothérapie systémique, la radiothérapie et les thérapies ciblées sont des traitements efficaces contre la maladie, la gestion des effets secondaires qui en découlent peut être difficile. Nous avons demandé à plusieurs personnes atteintes d’un cancer du sein de nous parler de leur expérience en la matière. Voici ce que certaines d’entre elles nous ont dit sur les effets secondaires liés à la chimiothérapie qu’elles ont connus :

« Tout d’abord, je me sens très chanceuse d’avoir survécu jusqu’à présent. Atteinte d’un cancer du sein triple négatif, j’ai dû suivre une chimiothérapie, puis subir une double mastectomie avec reconstruction mammaire et je suis maintenant une autre chimiothérapie. Les sept premiers mois de chimio, on m’a injecté trois produits différents, dont le fameux “diable rouge” — qui porte bien son nom. Maintenant, je suis sous capécitabine et j’ai développé une neuropathie dans la langue, les pieds et les mains, je suis extrêmement fatiguée et j’ai des problèmes gastro-intestinaux. J’ai également perdu toute sensation de la poitrine à la zone pelvienne. J’espère que cela s’améliorera avec le temps. Par contre, l’équipe qui s’occupe de moi est super! »

- Laurie A.

« Le docétaxel a provoqué chez moi une neuropathie périphérique qui est toujours présente aujourd’hui, soit huit ans après. J’ai développé un lymphœdème secondaire juste après ma mastectomie bilatérale. En ce qui concerne le brouillard cérébral, ça s’est amélioré, mais il est toujours là. Mon métabolisme n’est jamais revenu à la normale. J’ai toujours l’impression d’être enveloppée d’une couche de plastique qui empêche la chaleur de s’évacuer pendant la nuit et, de temps en temps, pendant la journée aussi. Ça s’est amélioré avec le temps et ce n’est pas aussi intense que les bouffées de chaleur que j’ai connues quand la chimiothérapie a provoqué ma ménopause. »

- Janet V.

« Ma mémoire et ma capacité à me souvenir des choses ont été fortement touchées. Ménopause précoce, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, perte de cheveux, neuropathie dans les pieds et sécheresse, amincissement et inflammation de la paroi vaginale. »

- Rose S.

« Le létrozole m’a rendue tellement handicapée que je devais ramper pour pouvoir monter les escaliers. Ces effets-là ont disparu quand je suis passée à l’exémestane. La chimio m’a vieillie. Je parais et je me sens plus vieille. Je suis toujours fatiguée et j’ai pris beaucoup de poids. C’est seulement maintenant, quatre ans après, que j’essaie de faire quelque chose pour perdre tout ce poids, mais, c’est plus difficile maintenant. Ma mémoire est tellement mauvaise que je suis en train de faire des tests neurocognitifs pour voir s’il n’y a pas autre chose. Mais je suis contente, je suis en vie. » 

- Jackie G.

L’industrie pharmaceutique continue de développer et de tester de nouveaux médicaments qui réduiraient, voire élimineraient, la toxicité et les effets secondaires indésirables tout en ciblant de façon plus précise les cellules cancéreuses. Bien que tous les médicaments soient soigneusement évalués avant d’être approuvés et autorisés au Canada, certains effets indésirables ne sont connus qu’après un certain temps ou une fois qu’ils ont été utilisés chez un grand nombre de patients. C’est l’une des raisons pour lesquelles Santé Canada a créé le Programme Canada Vigilance : afin de permettre aux patients et aux professionnels de la santé de signaler les effets secondaires liés aux produits médicaux, dont les médicaments sous ordonnance, les appareils médicaux et les produits naturels.

Il est donc important de signaler tout effet inattendu ou inhabituel lié à un traitement, car cela peut permettre de déterminer d’éventuels problèmes de santé ou d’innocuité, de fournir des données sur les risques ou avantages d’un produit, d’avertir les parties intéressées — industrie, hôpitaux, professionnels de la santé — des problèmes d’innocuité d’un produit ou encore de prendre des mesures, comme modifier les informations contenues dans la notice d’un produit.