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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : TNBC

En mission pour transformer la prise en charge du cancer du sein au Canada

En 2017, Dawn a reçu une nouvelle bouleversante : elle était atteinte d’un cancer du sein triple négatif, une forme agressive du cancer du sein. Dans ce genre de situation, l’urgence de la prise en charge et des traitements l’emporte souvent sur la rassurance et l’espoir.

Lever les obstacles à la prise en charge du cancer du sein triple négatif

Si vous nous suivez depuis quelque temps ou si vous avez un cancer du sein triple négatif (CSTN), vous savez qu’il est considéré comme plus agressif que les autres formes de cancer du sein et qu’il existe peu de traitements pour sa prise en charge. Vous devez également sûrement connaître les risques qui y sont associés. En 2023, nous avons publié un rapport qui recense les besoins en matière d’éducation, d’information et de soutien des personnes atteintes d’un CSTN. Depuis, nous passons beaucoup de temps à faire de la sensibilisation sur les sujets abordés dans le rapport en faisant, notamment, des actions ciblées pour améliorer les problèmes principaux auxquels sont confrontées les personnes atteintes d’un CSTN et les personnes présentant un risque élevé d’en développer un.

Exploration des « panneaux Arrêt » : mon expérience avec le dépistage génétique

À l’âge de 30 ans, ma mère a eu un cancer du sein triple négatif, ce qui supposait la présence très probable d’une mutation génétique. Après avoir reçu son diagnostic, ma mère nous a très tôt parlé — à mes sœurs et à moi — du danger auquel nous serions peut-être confrontées au début de l’âge adulte. Elle nous a souvent répété que nous devions être vigilantes.

Cancer du sein triple négatif : qui est à risque?

Le traitement du cancer du sein triple négatif peut s’avérer difficile. Selon les études, certaines personnes ont plus de risque de développer un cancer du sein triple négatif si elles présentent les facteurs de risque suivants.

Édition 2023 du SABCS — dernières études sur les cancers du sein au stade précoce

En décembre dernier, le RCCS a eu le plaisir de participer au SABCS 2023. Vous trouverez ci-dessous les dernières études portant sur les cancers du sein au stade précoce présentées lors de ce symposium. Nous ferons le point sous peu sur les dernières études sur le cancer du sein métastatique.

Parlez-nous des effets secondaires de la chimiothérapie

Beaucoup de personnes prenant des traitements contre le cancer du sein connaissent des effets secondaires indésirables. Même si la chimiothérapie systémique, la radiothérapie et les thérapies ciblées sont des traitements efficaces contre la maladie, la gestion des effets secondaires qui en découlent peut être difficile. Nous avons demandé à plusieurs personnes atteintes d’un cancer du sein de nous parler de leur expérience en la matière.

L’humour en temps de crise 2 - extraits du livre Angel in the Marble

À la minute où l’on apprend que l’on a un cancer du sein, on commence à chercher une cure miracle. Pour moi, ça consistait à tout connaître sur la maladie et à revoir mon mode de vie dans son intégralité : exercice physique, pratique spirituelle, alimentation. En quelques jours, je connaissais les dernières avancées dans la recherche contre le cancer et j’avais découvert la dernière potion magique à la mode pour remédier au problème! C’est donc avec hargne et désir de vengeance (voire de canonisation) que je me consacrai, corps et âme, à cette cure miracle : le curcuma. J’en prenais quatre pilules par jour et buvais du lait d’or indien, du thé au citron et au curcuma, matin, midi et soir. Ma peau prit une couleur orange-Trump, les comptoirs de ma cuisine furent tâchés de jaune à jamais et je me sentais d’enfer! Je prenais des shots de vinaigre de cidre de pomme suivis de jus de grenade. J’engloutissais chanvre, graines de chia, lin et pollen d’abeille. Et puis un jour, ma fille, Sonja, apporta à la maison le Saint Graal : un robot-cuiseur Vitamix qui allait devenir mon chaudron magique, ce contenant sacré dans lequel je préparerais toutes mes concoctions en n’oubliant pas d’y ajouter moult chou frisé, gingembre, bleuets et eau de coco.

À la fille debout dans la jaquette d’hôpital bleue (2e partie)

Je vais bien. La peur et la nervosité sont toujours là, mais je vais bien. J’arrive à trouver une certaine paix et une certaine sérénité dans tout ce chaos. Cela fait 42 jours que m’a vie a radicalement changé. C’est dur d’arriver à accepter les choses quand on reçoit ce genre de diagnostic et qu’en plus, on vit la fin d’une relation. Pourtant, je continue de sourire et de rire. La vie est incroyable. L’univers a sa manière à lui de faire les choses que je ne comprendrais jamais complètement, mais le fait est qu’on arrive toujours à voir la lumière, même dans les pires moments.

À la fille debout dans la jaquette d’hôpital bleue (1re partie)

On a reçu les résultats.

Asseyez-vous.

Prenez une grande respiration.

C’est positif.

Ta vie est sur le point d’être bouleversée avec tous les rendez-vous et les traitements, mais ça va bien aller. Si 2020 et 2021 t’ont appris une chose, c’est que tu es forte.

Des experts répondent à vos questions : un cancérologue répond à vos questions sur le cancer du sein triple négatif

Apprendre qu’on est atteinte d’un cancer du sein engendre de nombreuses questions pour lesquelles on ne semble pas pouvoir obtenir de réponse, faute de temps, lors des différents rendez-vous médicaux. Nous avons donc créé une série de vidéos (en anglais), intitulée  Q&E : Questions and Experts, dans lesquelles différents experts répondront à des questions envoyées à l’avance ainsi qu’en direct. Ces vidéos pouvant être assez longues, nous avons décidé de vous fournir ici un guide des questions qui ont été posées afin que vous puissiez accéder plus facilement aux sujets qui vous intéressent.

Quand le pire des scénarios se concrétise

Les pires semaines de ma vie venaient finalement de s’achever. Six semaines s’étaient écoulées depuis ma tumorectomie. Six semaines terrifiantes durant lesquelles j’ai été confrontée à de nombreuses inconnues dans un état de désillusion total. L’attente se terminait enfin : je rencontrerais pour la première fois mon oncologue médical. Elle examinerait mon rapport de pathologie et m’expliquerait mon plan de traitement. En route vers mon rendez-vous, je me sentais prête à affronter tous les obstacles. Après avoir vécu les jours les plus sombres de ma vie, j’en étais ressortie forte et optimiste. J’avais effectué beaucoup de recherches et j’avais décidé que les chances étaient de mon côté, que je pouvais m’en tirer… à moins qu’il ne soit question d’un cancer du sein triple négatif (CSTN) parce que ce diagnostic changerait la donne. Cependant, cela ne m’inquiétait pas puisque je savais que le CSTN ne constituait que 10 % à 20 % des cancers du sein et que, outre mon âge, je ne présentais pas vraiment de facteurs de risque. Je suis donc arrivée pleine d’espoir à mon rendez-vous lorsque j’ai été frappée par ce que j’appelle le pire scénario. Dès que j’ai entendu « votre cancer est triple négatif », j’ai éclaté en sanglots. Je ne me souviens plus du reste de l’entretien.

Le cancer du sein triple négatif : des « si seulement » et un conseil

Si l’on vous annonce que vous avez un cancer du sein, vous voulez pouvoir dire : « il a été dépisté tôt ». La détection précoce s’avère particulièrement importante dans le cas du cancer du sein triple négatif (CSTN), un type agressif et difficile à traiter.

L’immunothérapie et le cancer du sein expliqués : réflexions d’une chercheuse qui a elle-même été atteinte d’un cancer du sein triple négatif

Les thérapies traditionnelles contre le cancer (comme la chimiothérapie et la radiothérapie) ont démontré une efficacité généralisée pour lutter contre divers types de cancer. Elles sont toutefois aussi connues en raison de leurs effets secondaires indésirables, voire toxiques. En effet, puisqu’elles ne tuent pas uniquement les cellules cancéreuses, elles endommagent les cellules saines du même coup. C’est ici que l’immunothérapie entre en jeu. Elle utilise le système immunitaire du corps pour combattre le cancer qui s’y développe. Imaginez que votre corps est un champ de bataille et que votre système immunitaire joue le rôle des soldats de première ligne, prêts à attaquer les envahisseurs étrangers. Les cellules cancéreuses posent toutefois une difficulté : elles ne sont pas aisément reconnues comme des agents pathogènes (tels les virus et les bactéries) puisqu’elles proviennent de l’organisme de l’hôte. Il s’agit en fait de cellules normales qui ont muté. L’hypothèse selon laquelle le système immunitaire pourrait être utilisé pour cibler et tuer les cellules cancéreuses a été formulée il y a longtemps, mais trouver la bonne façon d’exploiter cette habileté demeure une tâche ardue.

Le cancer du sein triple négatif : contrôler la peur de la récidive

« Une terreur extrême me hantait. »  C’est ainsi que Shelley Moore de Saint Albert en Alberta décrit sa réaction à l’annonce de son diagnostic de cancer du sein triple négatif de stade II en 2014.

La crainte d’une récidive est vive pour une patiente atteinte d’un cancer du sein triple négatif

Kelina se sent comme une proie facile. Malgré le travail acharné des chercheurs, il n’existe aucune thérapie ciblée pour traiter le cancer du sein triple négatif diagnostiqué en décembre 2015 chez cette résidente de Montréal.

Journée du cancer du sein triple négatif

La Journée du cancer du sein triple négatif est un événement mondial annuel qui se tient le 3 mars. Consacrée à la sensibilisation et au financement populaire, cette journée vise à contribuer à l’éradication de cette maladie et à souligner le courage et la force de ceux qui en sont atteints ou qui l’ont été.

Surmonter les effets secondaires permanents du cancer du sein

En 2011, Wendie Hayes de Stoney Creek Mountain en Ontario découvrit une bosse dans son sein droit. À 55 ans, elle reçut un diagnostic de cancer métaplasique du sein triple négatif à tumeur phyllode. Ce type de cancer étant rare (moins d’un pour cent des cas), en arriver au bon diagnostic prit un certain temps.

Le cancer du sein métastatique fit de moi une battante

En août 2016, à 39 ans seulement, Erin Richard de Sydney en Nouvelle-Écosse reçut un diagnostic de cancer du sein métastatique triple négatif.

Le cancer est sa quatrième maladie grave

Lorsqu’elle apprend qu’elle souffre d’un cancer du sein en mars 2016, Kim Bulpitt n’en est pas à sa première maladie grave. À 53 ans, cette résidente de Kitchener en Ontario avait auparavant reçu un diagnostic de maladie rénale en 1979, un de la maladie de Parkinson en 2008 et un d’arthrose en 2012, affection pour laquelle elle a dû subir une arthroplastie des deux genoux en 2014.

Ma vie aprés le cancer du sein

En 2013, j’ai rédigé « Ma vie après le cancer du sein » paru dans l’édition du printemps 2014 de Nouvelles du réseau du Réseau canadien du cancer du sein. Ça faisait quatre ans que j’avais reçu mon diagnostic de cancer du sein triple négatif localement avancé et trois ans que j’avais terminé les traitements. Je n’étais plus cancéreuse et je me sentais bien ; je chérissais ces années supplémentaires.