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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole

Édition 2023 du SABCS — dernières études sur les cancers du sein au stade précoce

En décembre dernier, le RCCS a eu le plaisir de participer au SABCS 2023. Vous trouverez ci-dessous les dernières études portant sur les cancers du sein au stade précoce présentées lors de ce symposium. Nous ferons le point sous peu sur les dernières études sur le cancer du sein métastatique.

Glossaire

Désescalade thérapeutique : réduire les traitements ou abandonner certains éléments d’un traitement sans compromettre la survie des patients, voire améliorer leur qualité de vie.

Réponse pathologique complète : absence de trace du cancer dans une biopsie ou un échantillon de tissu du patient après traitement.

Traitement néoadjuvant : traitement systémique visant à réduire la tumeur, administré avant la mastectomie.

Traitement adjuvant : traitement systémique administré après une mastectomie.

Prévention des récidives

Une réduction de la fréquence des mammographies de dépistage post-traitements pourrait être une option pour certaines personnes atteintes d’un cancer du sein
Après une mastectomie, les patients doivent généralement faire une mammographie de dépistage chaque année. Dans le cadre de cette étude, des chercheurs britanniques ont cherché à savoir si une diminution de la fréquence des mammographies de dépistage pourraient être avantageux pour les personnes âgées de 50 ans et plus dont les traitements sont finis depuis au moins 3 ans. Ils ont comparé des personnes faisant des mammographies de dépistage annuelles à des personnes ayant subi des tumorectomies et faisant des mammographies de dépistage tous les 2 ans ainsi qu’à des personnes ayant subi des mastectomies et faisant des mammographies de dépistage tous les 3 ans. Au bout de 5 ans de suivi, il est apparu que le taux de survie global était de 94,7 % pour les personnes faisant des mammographies de dépistage tous les ans et de 94,5 % pour les personnes faisant des mammographies de dépistage moins fréquemment.
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Radiothérapie

La réduction des traitements de radiothérapie dans le cas de certains cancers du sein à faible risque pourrait s’avérer une option pour certaines personnes
En radiothérapie, les avancées les plus notables concernent les différents moyens de désescalade thérapeutique.

L’étude E4112 a montré qu’avec l’utilisation de l’IRM et du test Oncotype DX comme aides à la prise de décisions, certaines personnes atteintes d’un carcinome canalaire in situ à faible risque pourraient se passer de radiothérapie à la suite d’une chirurgie conservatrice du sein.
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L’étude IDEA préconise également l’utilisation du test Oncotype DX pour éliminer le recours à la radiothérapie chez les personnes post-ménopausées âgées de 50 à 69 ans atteintes d’un cancer du sein HR+ de stade I. Les résultats de l’étude montrent que les participants présentaient un faible risque de récidive au bout de 5 ans. Toutefois, les chercheurs ont noté qu’un suivi de plus de 5 ans était nécessaire afin de déterminer la sécurité à long terme.
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L’étude NSABP B-51 avait pour but de savoir si l’on pouvait ne pas avoir recours à l’irradiation des ganglions lymphatiques chez les personnes dont le cancer s’était propagé aux ganglions lymphatiques et qui avait été traité avec succès avec de la chimiothérapie néoadjuvante. Les résultats ont montré qu’en l’absence d’irradiation des ganglions lymphatiques, il n’y avait pas d’augmentation du risque de récidive dans les 5 ans suivant l’opération; un suivi sur le long terme est en cours.
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Cancer du sein triple négatif

Une petite étude en phase I a donné des résultats prometteurs pour un vaccin visant à traiter et à prévenir le cancer du sein triple négatif
Cette étude a montré qu’il y avait une réponse immunitaire chez 7 patients sur 10, ouvrant ainsi la voie à d’autres études sur la mise au point d’un vaccin par l’alpha-lactalbumine. Les prochaines étapes comprendront la réalisation d’essais cliniques utilisant le vaccin comme traitement adjuvant chez les personnes présentant un risque élevé de cancer du sein triple négatif, ainsi que comme traitement préventif pour les patients présentant un risque génétique élevé (BRCA1, BRCA2 et PALB2) de développer ce type de cancer du sein.
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Les personnes atteintes d’un cancer du sein de stades I et II pourraient profiter d’une réduction de la chimiothérapie néoadjuvante avec l’ajout de nivolumab (Opdivo)
En traitement néoadjuvant, le nivolumab associé à une chimiothérapie carboplatine-paclitaxel de 12 semaines (soit moins de la moitié du traitement chimiothérapeutique standard) a permis d’obtenir un taux moyen de réponse pathologique complète de 53 %. Cela signifie qu’au bout de 12 mois de suivi, plus de la moitié des participants ne présentaient aucune trace de cancer. Le plus haut taux de réponse pathologique complète a été observé chez les personnes PD-L1 positif.
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HER2+

Associé à une chimiothérapie anthracycline-cyclophosphamide en traitement néoadjuvant, l’atézolizumab a donné des résultats positifs
Dans l’étude APTneo, les participants ont reçu en traitement néoadjuvant, et de façon aléatoire, du trastuzumab, du pertuzumab, de la carboplatine et du paclitaxel et de l’atézolizumab (Tecentriq) pour les uns, et une chimiothérapie anthracycline-cyclophosphamide et de l’atézolizumab dans la première moitié du traitement, suivis de paclitaxel et d’atézolizumab dans la deuxième moitié du traitement pour les autres. Les deux groupes ont ensuite été comparés à des personnes ayant reçu uniquement du paclitaxel. Alors que le traitement à l’atézolizumab et au paclitaxel n’a pas amélioré le taux de réponse pathologique complète, l’ajout de la chimiothérapie anthracycline-cyclophosphamide a entraîné une augmentation du taux de réponse pathologique complète comparé aux personnes qui n’avait reçu que du paclitaxel (61,9 % et 52 % respectivement).
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HR+

Il est possible de préserver la fertilité sans augmenter le risque de récidive
Dans l’étude POSITIVE, les chercheurs ont découvert, au bout d’un suivi de 3 ans, que les personnes atteintes d’un cancer du sein HR+ souhaitant procréer peuvent arrêter l’hormonothérapie pendant une durée pouvant aller jusqu’à 2 ans sans pour autant augmenter le risque de récidive. Les participants ont utilisé diverses méthodes de procréation, dont des techniques de préservation de la fertilité (congélation d’ovules ou d’embryons avant le début des traitements) et des techniques de reproduction assistée (stimulation des ovaires pour une fécondation in vitro ou un transfert d’embryons congelés). Le jeune âge et la technique du transfert d’embryons congelés ont été associés à de plus grandes chances de grossesse. Aucun impact négatif n’a été noté à court terme en termes de cancer du sein.
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Les récidives seraient liées à la présence d’ADN tumoral circulant (ADNtc), ce qui permettrait de prédire le risque de récidive
Des chercheurs ont présenté les résultats de leur étude qui a utilisé la technologie Signatera™ pour détecter la présence d’ADNtc chez des personnes atteintes de cancers du sein HR+; HER2- et avec atteinte ganglionnaire. Cette étude s’est notamment concentrée sur les personnes ayant participé à l’essai clinique monarchE, au cours duquel elles ont reçu de l’abémaciclib (Verzenio) et une hormonothérapie. Toutes les personnes présentant de l’ADNtc au bout de 24 mois ont connu une récidive. L’apparition de l’ADNtc a varié, avec une moyenne de 5 mois avant la survenue de la récidive. Des analyses complémentaires exploreront la façon dont l’ADNtc peut permettre d’identifier les personnes présentant un risque élevé de récidive.
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Le RCCS a pu participer au SABCS grâce à un financement de Pfizer Oncology pour le voyage.