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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

« Maman a un cancer… » : une conversation difficile

En février 2019, cinq jours après mon anniversaire, j’ai trouvé une grosseur de la taille d’un petit pois dans mon sein droit. Je suis immédiatement allée voir mon médecin, qui m’a envoyé faire une mammographie et une échographie. Le premier rendez-vous disponible était la semaine d’après. Après m’avoir « compressé » les seins à la mammographie, on m’a expédiée à l’échographie. Après ça, le technicien m’a dit qu’il devait examiner les images avec le radiologue afin de s’assurer que tout avait été bien capturé. Je n’ai pas réagi plus que ça puisque c’est ce qui s’était passé quand j’avais fait les échographies lors de mes grossesses.

Maman et atteinte d’un cancer du sein

Je suis atteinte d’un cancer du sein métastatique avec des métastases au foie et à la colonne vertébrale. Je suis aussi maman et grand-mère. Un jour, j’ai senti une grosseur dure de la taille d’un petit pois sous ma peau. Mon médecin m’a envoyé faire une mammographie et une échographie. Le radiologue est venu me voir et m’a dit qu’il avait quelques préoccupations et qu’il fallait que je revienne le lendemain faire une biopsie. C’est alors qu’on m’a diagnostiqué un cancer canalaire invasif. J’étais pétrifiée par la peur. Étant donné que je travaillais dans un centre d’oncologie, je me faisais le pire scénario. J’ai dû subir une double mastectomie suivie de quatre mois de chimiothérapie et de sept semaines de radiothérapie. C’était dur de perdre mes cheveux, d’avoir tout le temps la nausée et de me sentir faible, mais j’étais déterminée à vaincre cette terrible maladie.

Pertes de mémoire : l’effet « bête » du tamoxifène, de la chimio et de la radiothérapie

Est-ce vous aussi, vous vous sentez aussi bête que moi? Est-ce que vous aussi, vous avez des pertes de mémoire dues au tamoxifène, à la chimiothérapie et/ou à la radiothérapie, et vous pensez que vous ne retrouverez plus jamais la mémoire? Si c’est le cas, vous demandez-vous où sont passés vos souvenirs? Se sont-ils perdus sur une plage, à Puerto Vallarta? Ou peut-être ont-ils pris un congé sabbatique sans fournir de date de retour?

Je suis une jeune maman atteinte d’un cancer du sein

J’ai 33 ans et je vis en Alberta, au Canada. Jusqu’à la naissance de mon fils, en septembre 2021, je travaillais dans l’industrie pétrolière. J’étais une femme active et très indépendante, et j’étais maman de quatre chiens. Aujourd’hui, j’ai un chien de plus et je suis également maman d’un petit garçon! Deux mois après mon accouchement, j’ai trouvé une grosseur dans l’un de mes seins. Les médecins pensaient qu’il s’agissait d’un canal lactifère bouché. La grosseur devenant de plus en plus importante, le 28 février 2022, on m’a envoyé faire une échographie, puis une mammographie, les 1er et 2 mars. Le 4 mars, on m’a fait une biopsie. Les résultats sont revenus le 21 mars et indiquaient que j’avais un carcinome canalaire invasif.

Parlez-nous des effets secondaires de la chimiothérapie

Beaucoup de personnes prenant des traitements contre le cancer du sein connaissent des effets secondaires indésirables. Même si la chimiothérapie systémique, la radiothérapie et les thérapies ciblées sont des traitements efficaces contre la maladie, la gestion des effets secondaires qui en découlent peut être difficile. Nous avons demandé à plusieurs personnes atteintes d’un cancer du sein de nous parler de leur expérience en la matière.

Je n’ai pas l’air malade : ma vie avec un cancer du sein métastatique

Je suis atteinte d’un cancer du sein métastatique de stade 4. Un cancer du sein devient métastatique lorsqu’il se propage à d’autres parties du corps — en général, les os, le foie, les poumons et le cerveau. Il n’existe aucune cure, mais il existe des traitements qui permettent à certaines femmes de vivre plusieurs années avec ce cancer.

Y croire, c’est pouvoir!

Ne me traitez pas de folle lorsque vous lirez ce billet! Enfin, vous pouvez, si vous le voulez. Mais j’y crois et ça a changé ma vie! Croyez-moi, en tant que femme célibataire vivant avec deux chats, constamment à l’affût de piges de rédactrice et n’ayant reçu aucun « J’aime » convenable sur Hinge depuis plus d’un an, je cherche toujours à voir le côté positif des choses!

Le carcinome lobulaire : un sous-type différent de cancer du sein

J’étais sous le choc quand j’ai appris que j’avais un cancer du sein. Mes mammographies n’avaient jamais rien montré. Un jour, j’ai remarqué qu’un de mes mamelons était inverti. Je suis donc allée voir mon médecin, qui m’a recommandée d’urgence à une clinique du sein à Ottawa. Là, on m’a fait faire des analyses qui ont montré que j’avais un carcinome lobulaire à un stade avancé.

Pourquoi continuer l’autopalpation lorsque l’on a eu un cancer du sein?

Palpez la première. Connais tes citrons. Examinez vos seins. Occupez-vous de vos pommes. Je n’ai jamais vraiment remarqué — même après les traitements et l’opération — ces slogans qui s’affichent sur les réseaux sociaux jusqu’à récemment. Bizarre, non? Encore plus bizarre, le fait que je n’aie jamais procédé à l’autopalpation de mes seins de manière délibérée et régulière, et quand je le faisais, c’était quand j’y pensais et je ne le faisais pas vraiment consciemment.

Quand vous êtes-vous demandé comment vous alliez pour la dernière fois?

J’ai regardé le documentaire Harry & Meghan sur Netflix. Pourtant je ne suis pas une « afficionado » de la famille royale — sauf de la princesse Diana que j’ai toujours trouvé formidable. Je m’ennuyais et j’avais besoin d’une nouvelle émission à regarder, alors je me suis dit pourquoi pas? C’est un documentaire et puis je n’avais pas accès à l’émission que je voulais vraiment voir — la nouvelle télé-réalité des Kardashian, qui passe maintenant sur Disney+. Alors, j’ai cliqué sur lecture et au bout de cinq minutes, j’étais conquise.