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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : reconstruction

Des rires et des pleurs : mon histoire avec le cancer du sein métastatique (1re partie)

J’ai reçu les résultats par une magnifique après-midi d’avril. Je n’étais pas du tout préparée. En y repensant bien, j’avais quand même trouvé ça bizarre de me retrouver la dernière dans la salle d’attente et que l’on m’offre une tasse de thé en m’invitant à m’asseoir après la biopsie. La grosseur dans mon sein était un carcinome canalaire invasif. J’avais un cancer du sein.

Je suis une jeune maman atteinte d’un cancer du sein

J’ai 33 ans et je vis en Alberta, au Canada. Jusqu’à la naissance de mon fils, en septembre 2021, je travaillais dans l’industrie pétrolière. J’étais une femme active et très indépendante, et j’étais maman de quatre chiens. Aujourd’hui, j’ai un chien de plus et je suis également maman d’un petit garçon! Deux mois après mon accouchement, j’ai trouvé une grosseur dans l’un de mes seins. Les médecins pensaient qu’il s’agissait d’un canal lactifère bouché. La grosseur devenant de plus en plus importante, le 28 février 2022, on m’a envoyé faire une échographie, puis une mammographie, les 1er et 2 mars. Le 4 mars, on m’a fait une biopsie. Les résultats sont revenus le 21 mars et indiquaient que j’avais un carcinome canalaire invasif.

J’ai choisi la mastectomie à fini plat, car je voulais avoir une seule et unique opération

Cette année, 28 000 femmes au Canada apprendront qu’elles ont un cancer du sein. Le 10 mars 2022, j’étais moi-même dans ce cas. Fait déconcertant, dans le mois qui a suivi, deux de mes proches amies apprenaient également qu’elles avaient un cancer du sein. Au total, 15 de mes amies se battent contre un cancer du sein ou en sont des survivantes, et ce n’est sûrement pas fini. Il semble s’agir là d’une épidémie silencieuse qui ne cesse de prendre des proportions de plus en plus importantes.

Que faire si vous avez des implants mammaires texturés et que leur lien avec le lymphome vous inquiète

On entend beaucoup parler des implants mammaires texturés dans les bulletins de nouvelles ces temps-ci à cause de leur lien avec une forme rare de cancer : le lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM). Récemment, Santé Canada a annoncé son intention de suspendre l’utilisation de ce type d'implants au Canada.

Mon magnifique bébé m’a sauvé la vie

Je me rappelle être assise dans la petite salle. J’attendais que le médecin arrive. Je me sentais nerveuse, mais je n’étais pas inquiète. Le docteur entra et me demanda comment j’allais. Je répondis joyeusement, comme je le fais habituellement, que tout allait bien, mais j’ajoutai que « ça dépendait de ce qu’il avait à me dire… ha ! ha ! ha ! » Je riais, mais ma jovialité disparut rapidement lorsque mon médecin s’assit et prononça les mots « c’est mauvais ». Mon cœur s’arrêta. Il dit ensuite : « C’est le cancer ». Mon cœur s’arrêta à nouveau.

La liberté de vivre sans seins

Je m’appelle Alison Thompson et j’ai reçu un diagnostic de cancer du sein il y a cinq ans. Pour vous donner un peu de contexte, ma mère aussi a reçu un diagnostic de cancer du sein il y a une quinzaine d’années. Son cancer était agressif ; il s’est propagé à sa colonne vertébrale et à son cerveau. Elle est décédée environ trois ans après son diagnostic initial.

Trouver la paix après une reconstruction mammaire

J’avais quarante ans. Je dirigeais une entreprise prospère, j’étais à l’aise financièrement et je me sentais prête à m’installer et à fonder une famille. Un diagnostic de cancer du sein bouleversa soudainement mon état de contentement et me força à entamer un parcours marqué par la chimiothérapie, l’immunothérapie, l’hormonothérapie, une mastectomie prophylactique bilatérale et, finalement, une reconstruction mammaire.

Le Guide sur les interventions chirurgicales répond à un besoin criant

Pour Andrea Sveinbjornson de Regina, le nouveau Guide sur les interventions chirurgicales du Réseau canadien du cancer du sein constitue un outil précieux qu’elle aurait aimé avoir en 2016 lorsqu’elle a dû prendre des décisions concernant une chirurgie mammaire.

Le Guide des interventions chirurgicales : pour vous aider à comprendre vos options

Nous savons toutes à quel point les opérations font partie intégrante du traitement du cancer du sein. Il s’agit habituellement de la première étape du traitement de la maladie à un stade précoce. Conséquemment, une intervention chirurgicale peut survenir rapidement après le diagnostic. Le moment où vous tentez d’assimiler l’annonce de votre diagnostic se révèle aussi souvent celui où vous prenez certaines des décisions les plus importantes concernant votre traitement et où vous devez apprendre ce nouveau langage compliqué rattaché au cancer.

L’innocence d’un tout-petit et la réalité du cancer

Il s’agissait d’un matin comme les autres. À la maison, j’essayais d’habiller mon garçon et de le faire déjeuner avant d’aller le porter à la garderie. Au moment où j’effectuais plusieurs choses en même temps, y compris me vêtir et veiller à ce que mon fils se brosse les dents, je remarquai qu’il me regardait. Il tentait toujours de comprendre les deux grandes cicatrices sur ma poitrine. Les incisions, encore récentes, guérissent tranquillement et deviennent peu à peu des cicatrices, des cicatrices qui indiquent où mes seins se trouvaient naguère. Maintenant, c’est juste vide. Il se décida finalement à parler. « Quand tes seins repousseront-ils, maman ? », demanda-t-il si innocemment.

Histoire de la lutte contre le cancer du sein

Le cancer du sein est connu depuis l’Antiquité. Pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, il n’existait aucun traitement efficace. Cependant, au cours des 120 dernières années, les progrès en matière de traitements médicaux et chirurgicaux font en sorte qu’aujourd’hui, 98 pour cent des patientes atteintes d’un cancer du sein localisé survivent au moins cinq ans après leur diagnostic. Le tableau ci-dessous présente de façon chronologique les principaux développements dans le traitement du cancer du sein.

Suspendue dans le vide en attendant que commence le reste de ma vie

Jenn Abbott compare la fin de son traitement contre le cancer à un trapèze volant. Depuis l’annonce de la nouvelle selon laquelle il n’y a plus de signe de la maladie, elle flotte dans les airs. Elle ne tient plus la barre que représente l’équipe médicale qui lui a sauvé la vie, mais elle n’a toujours pas attrapé la barre qui symbolise le reste de sa vie après le cancer. Elle vit dans l’incertitude. Elle doit affronter un trouble de choc post-traumatique provoqué par son traitement contre le cancer qui consista en cinq interventions chirurgicales et en une réaction allergique sévère à la chimiothérapie pour laquelle elle dut être hospitalisée pendant deux semaines. Elle croit bel et bien qu’un traitement contre le cancer peut déclencher un trouble de choc post-traumatique.

Améliorer votre image corporelle après une mastectomie

Les femmes entretiennent une relation conflictuelle avec leur image corporelle depuis longtemps. Nous pouvons nous percevoir avec un œil tellement critique : trop grosse, trop maigre, vilaine peau, cheveux laids. Chacune n’aime pas ou aimerait changer une partie de son corps. Ajoutez à cela être atteinte d’un cancer du sein et toutes ces angoisses s’en trouvent décuplées.

Vivre consciemment et joyeusement avec le cancer

En 2003, j’étais une mère au foyer active et heureuse en ménage qui vivait à Calgary (en Alberta), la ville qui m’a vue naître et grandir. J’avais 46 ans et j’occupais mes journées en allant m’entraîner au gym, en étant bénévole à l’école et à l’église et en m’occupant de ma famille active. Mon fils avait 13 ans et mes filles étaient âgées de 11 et 8 ans à ce moment. Je me sentais en santé et pas trop stressée.