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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : breast cancer

Le carcinome lobulaire : un sous-type différent de cancer du sein

J’étais sous le choc quand j’ai appris que j’avais un cancer du sein. Mes mammographies n’avaient jamais rien montré. Un jour, j’ai remarqué qu’un de mes mamelons était inverti. Je suis donc allée voir mon médecin, qui m’a recommandée d’urgence à une clinique du sein à Ottawa. Là, on m’a fait faire des analyses qui ont montré que j’avais un carcinome lobulaire à un stade avancé.

Questions & Experts : Une thérapeute spécialisée dans le traitement des lymphœdèmes répond à vos questions sur les lymphœdèmes associés au cancer du sein

Aujourd’hui, nous vous présentons les questions qui ont été abordées lors d’une session qui a eu lieu le 20 février 2023, au cours de laquelle la thérapeute certifiée en lymphœdèmes, Marize Ibrahim, a répondu à des questions sur les lymphœdèmes associés au cancer du sein. Vous trouverez entre parenthèses la référence temporelle de chaque question dans la vidéo.

Pourquoi continuer l’autopalpation lorsque l’on a eu un cancer du sein?

Palpez la première. Connais tes citrons. Examinez vos seins. Occupez-vous de vos pommes. Je n’ai jamais vraiment remarqué — même après les traitements et l’opération — ces slogans qui s’affichent sur les réseaux sociaux jusqu’à récemment. Bizarre, non? Encore plus bizarre, le fait que je n’aie jamais procédé à l’autopalpation de mes seins de manière délibérée et régulière, et quand je le faisais, c’était quand j’y pensais et je ne le faisais pas vraiment consciemment.

Questions & Experts: Un psychologue clinicienne répond à vos questions sur l'impact sur la santé mentale d'une diagnose du cancer du sein

Apprendre qu’on est atteinte d’un cancer du sein engendre de nombreuses questions pour lesquelles on ne semble pas pouvoir obtenir de réponse, faute de temps, lors des différents rendez-vous médicaux. Nous avons donc créé une série de vidéos (en anglais), intitulée Q&E : Questions and Experts series, dans lesquelles différents experts répondront à des questions envoyées à l’avance ainsi qu’en direct. Ces vidéos pouvant être assez longues, nous avons décidé de vous fournir ici un guide des questions qui ont été posées afin que vous puissiez accéder plus facilement aux sujets qui vous intéressent.

Tatouage en 3D du mamelon et de l’aréole mammaire : tout ce que vous devez savoir

Le tatouage en 3D du mamelon et/ou de l’aréole mammaire en peut représenter une alternative à la reconstruction chirurgicale du mamelon ou l’étape finale après ce type d’intervention. Si vous avez subi une mastectomie sans conservation de la plaque aréolo-mamelonnaire ou sans reconstruction du mamelon, le tatouage en 3D utilise des pigments pour créer l’illusion d’une aréole et d’un mamelon. Si vous avez subi une reconstruction du mamelon, le tatouage 3D permet de recréer l’aréole mammaire et/ou d’améliorer l’apparence du mamelon reconstruit.

Pourquoi ce n’est pas drôle d’avoir un cancer? Raison no 4 : l’opération n’empêche pas les récidives

Dans cette série d’articles, nous présentons des extraits du livre du Dr David Stewart, A Short Primer on Why Cancer Still Sucks. Un cancer peut récidiver même si la tumeur a été complètement enlevée par voie chirurgicale. Certaines personnes ne peuvent même pas avoir recours à l’opération chirurgicale.

Quand vous êtes-vous demandé comment vous alliez pour la dernière fois?

J’ai regardé le documentaire Harry & Meghan sur Netflix. Pourtant je ne suis pas une « afficionado » de la famille royale — sauf de la princesse Diana que j’ai toujours trouvé formidable. Je m’ennuyais et j’avais besoin d’une nouvelle émission à regarder, alors je me suis dit pourquoi pas? C’est un documentaire et puis je n’avais pas accès à l’émission que je voulais vraiment voir — la nouvelle télé-réalité des Kardashian, qui passe maintenant sur Disney+. Alors, j’ai cliqué sur lecture et au bout de cinq minutes, j’étais conquise.

J’ai choisi la mastectomie à fini plat, car je voulais avoir une seule et unique opération

Cette année, 28 000 femmes au Canada apprendront qu’elles ont un cancer du sein. Le 10 mars 2022, j’étais moi-même dans ce cas. Fait déconcertant, dans le mois qui a suivi, deux de mes proches amies apprenaient également qu’elles avaient un cancer du sein. Au total, 15 de mes amies se battent contre un cancer du sein ou en sont des survivantes, et ce n’est sûrement pas fini. Il semble s’agir là d’une épidémie silencieuse qui ne cesse de prendre des proportions de plus en plus importantes.

8 points saillants de l’édition 2022 du Symposium sur le cancer du sein de San Antonio (SABCS 2022)

Le Symposium sur le cancer du sein de San Antonio (SABCS) est la conférence annuelle sur le cancer du sein qui rassemble des chercheurs, des cliniciens, des patients et des fabricants du monde entier pour discuter des dernières recherches sur le cancer du sein. En décembre 2022, nous avons eu le plaisir de pouvoir y assister en personne et nous aimerions partager avec vous les faits saillants de SABCS.

Nos meilleurs articles de blogue pour 2022

L'année écoulée nous a permis de revenir à une routine plus normale à bien des égards, et nos blogs de 2022 en témoignent. Les articles sur la possibilité de se réunir pour les vacances, de se faire tatouer une mastectomie et d'avoir des visites médicales en personne étaient quelques-uns des sujets de nos 10 meilleurs articles de blogue de l'année dernière.

Le RCCS en action : rétrospective de l’année 2022

Le Réseau canadien du cancer du sein (RCCS) établit des liens entre les personnes atteintes d’un cancer du sein, les soignants, les professionnels de la santé, les chercheurs, les agences de santé publique et d’autres parties intéressées dans le but d’optimiser le transfert des connaissances et de permettre aux personnes atteintes d’un cancer du sein de bénéficier des meilleurs soins. Pour ce faire, nous relayons de l’information pertinente, offrons des ressources éducatives ainsi que des ressources permettant à ces personnes de défendre leurs droits et leurs intérêts. À l’aube de la nouvelle année, nous souhaitons passer en revue l’année 2022 et vous rappeler ce que nous avons réalisé au nom des personnes atteintes d’un cancer du sein au Canada, de leurs proches et de leurs soignants.

Avoir l’esprit des fêtes?

Tout d’abord, j’aimerais dire — du moins, écrire — que je ne suis pas une grincheuse. Cela dit, Noël n’est pas ma fête préférée. Je préfère l’Action de grâces, à cause de toute cette gratitude, des patates pilées et de la dinde. Et pourtant, après mon diagnostic, l’opération et les traitements, tout ce que je voulais pour les fêtes, c’était être avec ma famille, à Calgary. Je ne pensais pas pouvoir supporter le fait d’être célibataire et d’avoir à gérer les facteurs de stress liés au cancer toute seule, avec mon chat. Ce Noël a probablement été l’un des Noëls les moins stressants de ma vie. Peut-être était-ce parce que je n’ai eu aucune décision à prendre pendant toute une semaine, que j’ai été choyée par ma famille et que je n’ai eu à m’occuper d’aucun repas... je ne sais pas. Mais ça a marché et à mon retour à Toronto, malgré le brouillard cérébral et les effets secondaires du tamoxifène, je me sentais bien plus sereine.

L’humour en temps de crise 2 - extraits du livre Angel in the Marble

À la minute où l’on apprend que l’on a un cancer du sein, on commence à chercher une cure miracle. Pour moi, ça consistait à tout connaître sur la maladie et à revoir mon mode de vie dans son intégralité : exercice physique, pratique spirituelle, alimentation. En quelques jours, je connaissais les dernières avancées dans la recherche contre le cancer et j’avais découvert la dernière potion magique à la mode pour remédier au problème! C’est donc avec hargne et désir de vengeance (voire de canonisation) que je me consacrai, corps et âme, à cette cure miracle : le curcuma. J’en prenais quatre pilules par jour et buvais du lait d’or indien, du thé au citron et au curcuma, matin, midi et soir. Ma peau prit une couleur orange-Trump, les comptoirs de ma cuisine furent tâchés de jaune à jamais et je me sentais d’enfer! Je prenais des shots de vinaigre de cidre de pomme suivis de jus de grenade. J’engloutissais chanvre, graines de chia, lin et pollen d’abeille. Et puis un jour, ma fille, Sonja, apporta à la maison le Saint Graal : un robot-cuiseur Vitamix qui allait devenir mon chaudron magique, ce contenant sacré dans lequel je préparerais toutes mes concoctions en n’oubliant pas d’y ajouter moult chou frisé, gingembre, bleuets et eau de coco.

C’est un fait, je me sens bien quand je parais bien!

Quand j’étais petite, je m’arrêtais chaque fois que je passais devant un miroir pour me regarder. Et je me faisais réprimander. Beaucoup. Ma mère et mes tantes me disaient soit que ce n’était pas bien de faire ça, que c’était vaniteux ou d’arrêter — parfois les trois en même temps! Oui, je le faisais pour m’admirer la plupart du temps, mais après l’âge de 12 ans, quand j’étais au secondaire, je le faisais plus par insécurité. Je voulais m’assurer que je n’avais pas l’air bizarre, que mes cheveux coupés au carré étaient bien ramassés derrière mon oreille gauche ou que mon visage saturé de produits Ten O Six ne brillait pas comme une orange. Si je me regardais dans le miroir, c’était pour me rassurer sur mon apparence. Je voulais être sûre que j’étais plus ou moins correcte.

Mardi, je donne : vos dons à l’œuvre

Le 29 novembre, c’est Mardi, je donne, le mouvement de générosité le plus important au monde. L’idée de ce mouvement créé en 2012 est simple : encourager les bonnes actions. Faites sourire quelqu’un, aidez un voisin ou une inconnue, mobilisez-vous pour une cause qui vous tient à cœur ou donnez un peu de ce que vous avez à quelqu’un qui en a besoin. Mardi, je donne est l’occasion de se rassembler pour célébrer le don altruiste et participer à des activités qui soutiennent des organismes caritatifs et sans but lucratif; d’aider, de donner, d’être gentils et de partager avec les autres. Les dons que vous faites au RCCS sont utilisés pour aider les personnes atteintes d’un cancer du sein, leurs proches et leurs soignants.

L’humour en temps de crise

On rencontre rarement les termes « cancer du sein » et « humour » dans la même phrase. Quand on apprend que quelqu’un a un cancer du sein — ou n’importe quel autre cancer, cela suscite souvent de la sympathie, de la compassion, de la colère, du déni, de la pitié ou de l’empathie, jamais de l’humour ou du rire. Et si ces émotions sont considérées comme tout à fait valables vis-à-vis de quelqu’un qui a le cancer, faire de l’humour à ce sujet est souvent considéré comme de mauvais goût ou irrespectueux. En général, l’humour a mauvaise presse en temps de crise, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle, comme un ouragan, ou de quelque chose de plus personnel, comme un cancer du sein. Et pourtant, il a été prouvé que le rire aide à mieux gérer les événements tragiques, en particulier quand il est partagé avec d’autres personnes.

NavFin 5 — expériences de vie, services à domicile et aide au transport

Dépendamment de votre situation, vos besoins financiers peuvent prendre différentes formes : le paiement d’un loyer, d’un traitement ou encore du stationnement d’hôpital. Pour vous présenter les différents types de programmes répertoriés dans Explofinances, nous avons décidé de publier une série d’articles réunis sous la bannière NavFin 5.

Le soutien, c’est important. Comment apporter du soutien et du réconfort aux autres personnes atteintes d’un cancer du sein et à soi-même?

Pendant les traitements, lorsque je m’allongeais dans mon canapé ou dans mon lit pour récupérer, je trouvais du réconfort en me faisant la promesse qu’une fois les durs moments passés, je trouverais de la joie et un sens à ma vie. Ce que j’ai fait en recommençant à entraîner une équipe de natation synchronisée après une pause de près de 20 ans. Ça m’a beaucoup apporté. En plus de la joie que j’en retire, ça me permet de focaliser mon énergie et mon attention sur d’autres personnes que moi-même, de redonner à ma communauté et d’aider de jeunes athlètes en qui je crois réellement.

Nous n’apparaissons pas dans les statistiques

J’écris ce billet depuis mon lit d’hôpital. Encore un séjour de plus à l’hôpital à cause du cancer. L’hôpital est devenu ma deuxième maison. C’est un hôpital formidable, mais ce n’est pas pour autant que je veuille y passer tout mon temps. Ces séjours à répétition à l’hôpital sont pourtant inévitables lorsque l’on a un cancer du sein métastatique — un cancer de stade IV, c’est-à-dire un cancer du sein qui s’est propagé dans d’autres parties du corps.

Un cancer du sein à 36 ans

J’ai d’abord eu des tumeurs bénignes — des fibroadénomes — qui nécessitaient une échographie tous les six mois et puis j’ai eu une plus grosse tumeur, qui a elle aussi été considérée comme bénigne et pour laquelle on m’a dit de ne pas m’inquiéter. Trois mois après ma dernière échographie, cette tumeur s’est rapidement développée au point de devenir douloureuse. Je suis donc allée faire une autre échographie, trois mois plus tôt que prévu, qui a montré que la tumeur évoluait et grossissait extrêmement rapidement. J’ai fait une biopsie le 8 juin 2022.