By continuing to use our site, you consent to the processing of cookies, user data (location information, type and version of the OS, the type and version of the browser, the type of device and the resolution of its screen, the source of where the user came from, from which site or for what advertisement, language OS and Browser, which pages are opened and to which buttons the user presses, ip-address) for the purpose of site functioning, retargeting and statistical surveys and reviews. If you do not want your data to be processed, please leave the site.

La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

Ce que vous devez savoir : Participer à des essais cliniques dans une autre province ou hors du pays

Je vis avec un cancer du sein métastatique depuis plus de huit ans. Même si je suis généralement opposée à la comparaison de la vie avec un cancer et en mourir à un combat, je considère que j’ai dû lutter, persévérer et travailler fort pour obtenir les meilleurs soins. Heureusement pour moi, les tumeurs à récepteurs hormonaux positifs (ER+/PR+) de ma plèvre, de mon foie et de ma lymphe ont répondu à l’hormonothérapie, mais pas de façon spectaculaire. Je suis maintenant rendue à ma septième série de traitements.

L’importance de connaître la densité de vos seins

En avril 2014, je me rendis à Régina pour une mammographie de dépistage. L’avis que j’avais reçu spécifiait que je devais passer une mammographie tous les ans pour cause de « tissu mammaire dense ». C’était la première fois que j’entendais ce terme. Arrivée sur les lieux, je précisai à la technicienne que ma lettre mentionnait ma forte densité mammaire. Après la mammographie, elle observa les images et me confirma que j’avais les seins denses. Je n’avais aucune idée de ce que cela représentait pour moi, mais je l’appris assez rapidement.

Les lésions nerveuses : un effet secondaire méconnu de la radiothérapie

Il y a environ dix ans, Charlotte Pennell taillait les arbustes de son jardin à Winnipeg. Une branche lui sembla particulièrement difficile à couper. Elle baissa les yeux et remarqua qu’elle coupait un de ses doigts. Elle fut horrifiée en constatant qu’elle ressentait aussi peu de sensations dans sa main.

Suspendue dans le vide en attendant que commence le reste de ma vie

Jenn Abbott compare la fin de son traitement contre le cancer à un trapèze volant. Depuis l’annonce de la nouvelle selon laquelle il n’y a plus de signe de la maladie, elle flotte dans les airs. Elle ne tient plus la barre que représente l’équipe médicale qui lui a sauvé la vie, mais elle n’a toujours pas attrapé la barre qui symbolise le reste de sa vie après le cancer. Elle vit dans l’incertitude. Elle doit affronter un trouble de choc post-traumatique provoqué par son traitement contre le cancer qui consista en cinq interventions chirurgicales et en une réaction allergique sévère à la chimiothérapie pour laquelle elle dut être hospitalisée pendant deux semaines. Elle croit bel et bien qu’un traitement contre le cancer peut déclencher un trouble de choc post-traumatique.

Survivre au cancer du sein et vivre avec un lymphœdème

Le 4 janvier 2010, je me métamorphosai en mouche posée sur le mur du bureau de mon chirurgien. Je le rencontrais pour recevoir les résultats de ma biopsie. Nous croyions qu’il s’agirait d’un rendez-vous rapide puisque le test préliminaire des fluides avant la biopsie n’avait révélé aucune trace de cancer. Je me rappelle entendre le médecin me dire : « Malheureusement c’était cancéreux… » J’eus l’impression de vivre une expérience extracorporelle. Je nous observais de haut, mon médecin et moi. Mon monde changea soudainement, physiquement et mentalement.

Vivre comme si j’étais sur le point de mourir

Je viens d’Ottawa. En mars 2011, je reçus de novo un diagnostic de cancer du sein métastatique accompagné de métastases aux os. Je suis une mère, une fille, une sœur, une artiste, une lesbienne, une athée et une jardinière de 53 ans.

La marijuana médicinale soulage la douleur, les bouffées de chaleur et l’insomnie d’une patiente atteinte d’un cancer métastatique

Cindy Blondeau de Moosomin en Saskatchewan se réjouit de la légalisation de la marijuana par le gouvernement fédéral. L’huile de CBD pure extraite du cannabis donne de meilleurs résultats que tous les autres analgésiques essayés par cette patiente atteinte d’un cancer du sein métastatique.

Repenser la pente glissante : la résilience, le cancer du sein métastatique et moi

« Monte en utilisant les marches. Glisse sur la glissoire. Non chérie. MONTE par les marches. » Elle pouvait à peine marcher, mais elle remontait la glissoire. C’est encore le cas aujourd’hui. Passez dix minutes dans un parc : la tentation de gravir la glissade est indéniable. Je suis très consciente des dangers d’une telle pratique : celui de chuter, celui d’entrer en collision avec les autres enfants. Je me rappelle vaguement tomber en bas d’une glissoire, il y a quelques décennies. Il s’agissait d’un de ces vieux modèles, hauts, sous lesquels il n’y avait pas les surfaces amortissantes d’aujourd’hui. J’aime voir tous les gens aller dans la même direction : monter par les marches et glisser en bas. J’aime quand les choses sont agréables, ordonnées, prévisibles et sécuritaires.

La crainte d’une récidive est vive pour une patiente atteinte d’un cancer du sein triple négatif

Kelina se sent comme une proie facile. Malgré le travail acharné des chercheurs, il n’existe aucune thérapie ciblée pour traiter le cancer du sein triple négatif diagnostiqué en décembre 2015 chez cette résidente de Montréal.

Une femme sur neuf : comment une exposition racontant mon histoire m’a aidée à guérir

J’avais 46 ans lorsque je reçus un diagnostic de cancer du sein multifocal, canalaire, lobulaire et infiltrant de stade 2 et de grade 3. Je découvris moi-même la bosse au terme d’une année au cours de laquelle des kystes s’infectaient constamment dans mon sein. La très grande densité de mes seins expliquait en partie pourquoi le cancer ne put être détecté par les mammographies. Une biopsie confirma le diagnostic. Une mastectomie au sein droit et quatre cycles de chimiothérapie eurent lieu peu de temps après. Six mois plus tard, je choisis de subir une ablation du sein gauche et j’entrepris une reconstruction mammaire.