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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

L’importance d’avoir accès à des ressources financières

Nous avons demandé à Tricia, une membre de notre comité consultatif formé de patientes, ce qu’elle pensait de notre tout nouvel outil numérique, Explofinances. Celui-ci est conçu de façon à faciliter l’accès aux ressources financières offertes aux patientes dans leur communauté. Voici ce qu’elle avait à nous dire.

Mon magnifique bébé m’a sauvé la vie

Je me rappelle être assise dans la petite salle. J’attendais que le médecin arrive. Je me sentais nerveuse, mais je n’étais pas inquiète. Le docteur entra et me demanda comment j’allais. Je répondis joyeusement, comme je le fais habituellement, que tout allait bien, mais j’ajoutai que « ça dépendait de ce qu’il avait à me dire… ha ! ha ! ha ! » Je riais, mais ma jovialité disparut rapidement lorsque mon médecin s’assit et prononça les mots « c’est mauvais ». Mon cœur s’arrêta. Il dit ensuite : « C’est le cancer ». Mon cœur s’arrêta à nouveau.

Regarder le bon côté des choses

En juin 2015, je déménageai à London en Ontario. Je me remettais d’une période personnelle plutôt émotive et difficile puisque j’avais divorcé en juin 2014. Je quittais Sault Ste. Marie pour me rapprocher de ma fille, de son mari et de leurs très jeunes enfants. Je savais que je verrais les autres membres de ma famille moins souvent. Je laissais derrière moi mes parents, mes deux sœurs, ma fille et son mari, une autre petite-fille et deux beaux-petits-enfants.

La liberté de vivre sans seins

Je m’appelle Alison Thompson et j’ai reçu un diagnostic de cancer du sein il y a cinq ans. Pour vous donner un peu de contexte, ma mère aussi a reçu un diagnostic de cancer du sein il y a une quinzaine d’années. Son cancer était agressif ; il s’est propagé à sa colonne vertébrale et à son cerveau. Elle est décédée environ trois ans après son diagnostic initial.

Trouver la paix après une reconstruction mammaire

J’avais quarante ans. Je dirigeais une entreprise prospère, j’étais à l’aise financièrement et je me sentais prête à m’installer et à fonder une famille. Un diagnostic de cancer du sein bouleversa soudainement mon état de contentement et me força à entamer un parcours marqué par la chimiothérapie, l’immunothérapie, l’hormonothérapie, une mastectomie prophylactique bilatérale et, finalement, une reconstruction mammaire.

Le Guide sur les interventions chirurgicales répond à un besoin criant

Pour Andrea Sveinbjornson de Regina, le nouveau Guide sur les interventions chirurgicales du Réseau canadien du cancer du sein constitue un outil précieux qu’elle aurait aimé avoir en 2016 lorsqu’elle a dû prendre des décisions concernant une chirurgie mammaire.

Vivre avec un cancer inflammatoire du sein

Je découvris une bosse dans mon sein gauche en août 2014. C’est un symptôme inhabituel du cancer inflammatoire du sein (CIS), une forme rare et agressive de la maladie qui provoque un blocage des vaisseaux lymphatiques.

Un cas rare de cancer triple négatif

Typiquement, un cancer triple négatif de stade IV est accompagné de métastases aux os, aux poumons, au foie ou au cerveau. Ce n’était pas le cas pour moi. Mes métastases se situaient seulement au sein gauche, dans les ganglions lymphatiques de mes deux aisselles, sur le côté gauche de mon cou où il y avait deux bosses et à deux endroits sur ma cage thoracique près des poumons.

L’innocence d’un tout-petit et la réalité du cancer

Il s’agissait d’un matin comme les autres. À la maison, j’essayais d’habiller mon garçon et de le faire déjeuner avant d’aller le porter à la garderie. Au moment où j’effectuais plusieurs choses en même temps, y compris me vêtir et veiller à ce que mon fils se brosse les dents, je remarquai qu’il me regardait. Il tentait toujours de comprendre les deux grandes cicatrices sur ma poitrine. Les incisions, encore récentes, guérissent tranquillement et deviennent peu à peu des cicatrices, des cicatrices qui indiquent où mes seins se trouvaient naguère. Maintenant, c’est juste vide. Il se décida finalement à parler. « Quand tes seins repousseront-ils, maman ? », demanda-t-il si innocemment.

Le cancer du sein triple négatif : contrôler la peur de la récidive

« Une terreur extrême me hantait. »  C’est ainsi que Shelley Moore de Saint Albert en Alberta décrit sa réaction à l’annonce de son diagnostic de cancer du sein triple négatif de stade II en 2014.