L’année 2020 a été riche en rebondissements, c’est le moins qu’on puisse dire. Ce fut une année au cours de laquelle de nombreuses personnes ont dû modifier et adapter leur quotidien. Des rendez-vous ont été annulés, des opérations ont été reportées et les patients ont dû consulter leurs médecins et leur équipe de soins par le biais d’un écran. Les patientes atteintes d’un cancer du sein devaient ne pas attraper la COVID-19 tout en préservant la qualité de leurs soins le mieux possible. Il s’agissait d’un défi à la fois mental et physique.
L’équilibre à maintenir entre les soins contre le cancer et le risque d’attraper la COVID-19 a trouvé écho dans les types de billets de blogue que le RCCS a publié en 2020. Aujourd’hui, nous examinons les articles de blogue qui ont le plus interpellé nos lectrices et lecteurs. Alors voici les 10 billets de 2020 les plus lus de notre rubrique À nous la parole.
10. Le tamoxifène me sauve la vie, mais détruit mon estime personnelle
Je pourrais pleurer en écrivant ceci. Ou peut-être que hurler pendant cinq minutes la tête enfouie dans un oreiller pour ne pas me faire entendre des voisins serait mieux. L’insonorisation de mon condominium laisse à désirer. D’une façon ou d’une autre, ma réalité n’est pas près de changer. Et par réalité, je veux dire mon corps et le surplus de poids que je traîne depuis que j’ai commencé à prendre du tamoxifène il y a un an.
9. Le cancer du sein m’a préparée pour la COVID-19
Le cancer du sein m’a préparée pour la COVID. En fait, si je veux être très exacte, je devrais plutôt dire que la radiothérapie m’a préparée au coronavirus et pratiquement tout ce qui découle de cette pandémie.
8. Le report des traitements et des interventions chirurgicales
Les individus ayant reçu un diagnostic de cancer sont considérés comme présentant un risque élevé de tomber gravement malades s’ils contractent la COVID-19. Les données provenant de différentes études illustrent que le type de cancer et son stade, l’âge de la personne, son état de santé et d’autres facteurs font varier le degré de risque auquel fait face un patient. De plus, le type de traitement qu’une personne reçoit et la durée de son dernier traitement peuvent également se répercuter sur l’issue de la maladie.
7. Allaiter après un diagnostic de cancer du sein
L’allaitement naturel a été associé à quelques bienfaits pour la santé, notamment la réduction du risque de souffrir d’un cancer du sein. Cela pourrait s’expliquer par la diminution de l’exposition à l’œstrogène et par la perte de tissu mammaire. Mais qu’arrive-t-il lorsque l’allaitement ne peut pas réduire votre risque de cancer du sein parce que vous avez déjà reçu un tel diagnostic ?
6. Ce que votre oncologue veut que vous sachiez pendant la crise de la COVID-19
Faire face à un cancer du sein représente un défi en soi, mais en cette période incertaine durant laquelle notre système de santé doit rapidement s’adapter aux répercussions de la COVID-19, ce diagnostic s’accompagne d’un plus grand nombre d’obstacles, de modifications des schémas thérapeutiques et de reports de rendez-vous. Cette situation peut susciter des angoisses supplémentaires et des questions au sujet des répercussions de ces changements sur le résultat des traitements.
5. La vérité sur la relation entre le sucre et le cancer du sein
Dans le monde du cancer du sein, il existe un aliment d’une blancheur immaculée et étincelante, immensément populaire, qui fait l’objet de nombreuses méprises et de débats enflammés : le sucre. Rares sont les semaines au cours desquelles je n’entends pas ou ne lis pas que « le sucre alimente le cancer du sein », proclamé avec une certitude absolue. Les gens acceptent cela comme une vérité, mais qu’en est-il réellement ?
4. Une sensibilité à fleur de peau : l’histoire de ma pause de tamoxifène
J’espère parvenir à écrire cet article sans pleurer. Ou, si je deviens émotive, je souhaite ne pas devoir arrêter un million de fois en attendant que les sanglots s’atténuent suffisamment pour que je puisse continuer à taper mon texte. Et non, je n’exagère pas.
3. Demeurer maître de son dossier médical, garder espoir et persévérer
Je suis une femme de 43 ans, maman de deux enfants incroyables, en amour depuis 20 ans avec mon merveilleux Martin et professionnelle de recherche dans le domaine de la santé. J’étais, jusqu’en août 2018, considérée comme survivante d’un cancer du sein que j’avais traité du mieux possible, alors que mon garçon n’avait pas encore un an (en 2012), par des traitements de chimiothérapie, de radiothérapie et d’hormonothérapie, par une mastectomie et finalement une reconstruction mammaire.
2. Surmonter la perte des cheveux due à un cancer du sein
Certaines femmes atteintes d’un cancer du sein doivent affronter la perte de leurs cheveux. Ces derniers peuvent être intimement liés à l’identité d’un individu, surtout chez les femmes. L’aspect de vos cheveux peut transmettre beaucoup d’informations sur le type de personne que vous êtes.
1. Mon eczéma s’est avéré être la maladie de Paget — un cancer du sein rare
Mon texte se veut un message d’intérêt public pour toutes les femmes. On nous dit toujours de pratiquer l’auto-examen des seins et de passer des mammographies. La maladie de Paget du sein est un cancer du sein dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’en octobre dernier.
Nous avons hâte de voir ce que 2021 nous réserve. Nous poursuivrons nos efforts pour non seulement fournir des connaissances et des sources d’information fiables aux Canadiennes et Canadiens atteints d’un cancer du sein et aux membres de leur famille, mais également pour faire entendre leurs voix. Si vous désirez partager votre expérience, communiquez avec nous au cbcn@cbcn.ca.
Photo par Lauren Mancke sur Unsplash