By continuing to use our site, you consent to the processing of cookies, user data (location information, type and version of the OS, the type and version of the browser, the type of device and the resolution of its screen, the source of where the user came from, from which site or for what advertisement, language OS and Browser, which pages are opened and to which buttons the user presses, ip-address) for the purpose of site functioning, retargeting and statistical surveys and reviews. If you do not want your data to be processed, please leave the site.

La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : breast surgery

Tout ce que vous devez savoir sur le tatouage artistique après une mastectomie

Après une mastectomie, une panoplie d’options s’offre à vous. Vous pouvez choisir de garder votre poitrine telle quelle, de faire une reconstruction mammaire, de vous faire poser des implants ou d’utiliser des prothèses. Mais vous pouvez également choisir de faire un tatouage artistique. Les femmes qui choisissent cette voie le font pour plusieurs raisons : renforcer la confiance en soi, masquer les cicatrices, porter quelque chose de beau ou encore symboliser cet événement de leur vie.

Guide rapide sur reconstruction du mamelon

La mastectomie et la double mastectomie nécessitent généralement l’enlèvement du mamelon. On peut y remédier en optant pour une mastectomie avec conservation de la plaque aréolo-mamelonnaire ou pour une reconstruction du mamelon, selon ce qui s’applique le mieux à sa situation.

Faire d’une crise une occasion de développement

Il n’y a pas de moment idéal pour apprendre qu’on a le cancer. Quand j’ai appris la nouvelle, ma famille et moi étions sur le point de partir en vacances en Australie. Cela faisait quelques mois que j’avais commencé à me remettre en forme et je me sentais tellement bien que je n’arrivais pas à croire que quelque chose n’allait pas. Et pourtant... J’avais un cancer du sein de stade II qui affectait deux ganglions lymphatiques. Il faudrait donc peut-être annuler nos vacances pour que je puisse me faire opérer.

Faire confiance à son instinct et connaître son corps

Je suis issue d’une longue lignée de survivantes du cancer du sein. Je n’ai donc pas du tout été surprise de recevoir un diagnostic de cancer du sein en 2008. Je n’avais que 50 ans et j’avais célébré ce jalon important avec ma sœur jumelle en février 2007. Quelques mois plus tard, en décembre de la même année, je savais que quelque chose clochait. Une mammographie passée au centre Sunnybrook, en octobre je crois, n’avait rien révélé. Ni elle ni le minutieux examen des seins subis au même hôpital n’avaient permis de déceler une tumeur extrêmement petite près de mon aisselle gauche, enfouie profondément près d’un ligament. Elle était indétectable à ce moment. Plus tard cet automne-là, j’ai remarqué un pli dans mon sein alors que je séchais le bas de mon corps après une douche au gymnase. J’ai tout de suite su de quoi il en retournait et j’ai pris rendez-vous avec mon médecin à la clinique spécialisée dans le dépistage des personnes à risque élevé de souffrir d’un cancer du sein du centre Odette.

Ressentez-vous de la douleur et des sensations là où se trouvait jadis votre sein ? Il pourrait s’agir du syndrome du sein fantôme

Certaines patientes atteintes d’un cancer du sein qui ont subi une mastectomie ont rapporté éprouver des sensations, douloureuses ou non, à l’endroit où se situait leur sein avant son ablation. Ce problème de santé, connu sous le nom de syndrome du sein fantôme, apparaît généralement durant l’année suivant la mastectomie. Les sensations qu’il provoque surviennent habituellement sur la poitrine, l’aisselle, la cicatrice de l’intervention chirurgicale et la partie intérieure du bras et elles se manifestent bien plus longtemps que la douleur post-opératoire. La prévalence du syndrome du sein fantôme demeure imprécise en raison d’un manque d’informations. En effet, les patientes ne le déclarent pas toujours parce qu’elles ont l’impression que ce n’est pas très important ou parce qu’elles ont du mal à le décrire. Le syndrome du sein fantôme toucherait entre 4 % et 56 % des patientes. D’autres études soutiennent que la fourchette se situe plutôt entre 10 % et 55 % des femmes.