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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

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Les biosimilaires contre le cancer : ce qui nous attend

Les médicaments biosimilaires sont utilisés depuis déjà quelques années au Canada, surtout dans le domaine des maladies chroniques et celui des soins de soutien. Mais dans un avenir rapproché, ils serviront également à traiter le cancer. Il n’existe pas beaucoup d’information au sujet de ces nouveaux biosimilaires anticancéreux et il importe que les patientes atteintes d’un cancer du sein sachent de quelle façon ces médicaments innovants pourraient affecter leur plan de traitement. Attardons-nous à quelques biosimilaires émergents qui seront bientôt employés en oncologie.

Dans le cadre de soins de soutien, de nombreux patients reçoivent déjà des médicaments biosimilaires. Le filgrastim (Neupogen) et le pegfilgrastim (Neulasta) sont couramment prescrits pour prévenir les infections causées par la neutropénie fébrile chez les patients atteints de cancer. Dans les dernières années, un certain nombre de fabricants ont développé des biosimilaires pour ces deux médicaments, dont le Grastofil — un biosimilaire du filgrastim — et le Lapelga — un biosimilaire du pegfilgrastim. Les biosimilaires sont actuellement utilisés dans de multiples centres anticancéreux partout au pays pour traiter la neutropénie fébrile.

En oncologie, des médicaments biosimilaires pour le traitement courant du cancer sont actuellement mis au point. Cette année, Santé Canada a approuvé Mvasi, un biosimilaire du médicament biologique de référence bevacizumab (Avastin). Son utilisation est autorisée pour le traitement du cancer colorectal métastatique et des formes localement avancées, métastatiques ou récidivantes du cancer du poumon non à petites cellules. Il s’agit du premier biosimilaire approuvé pour le traitement du cancer au Canada.

Les autres biosimilaires en développement comprennent ceux pour le traitement de la leucémie lymphoïde chronique (LLC) et de certains types de lymphomes non hodgkiniens. Des biosimilaires du médicament de référence rituximab (Rituxan) sont élaborés en ce moment par de nombreux fabricants, mais aucun n’a encore été approuvé par Santé Canada.

En ce qui concerne le cancer du sein précisément, des biosimilaires du trastuzumab (Herceptin) sont actuellement mis au point. Ils incluent Ogivri, fabriqué par Mylan Pharmaceuticals, Herzuma fabriqué par Celltrion en collaboration avec Teva, Trazimera développé par Pfizer et Kanjinti conçu par Amgen. Ces biosimilaires tenteront d’être autorisés pour le traitement du cancer du sein à un stade précoce et le cancer du sein localement avancé ou métastatique.

Le développement de biosimilaires contre le cancer s’accélère. En plus des traitements mentionnés ci-dessus, de nombreux autres fabricants étudient la possibilité de commercialiser de nouveaux biosimilaires au Canada. Ces médicaments innovants pourraient modifier radicalement la prise en charge du cancer tout en ayant des répercussions importantes sur la façon dont les patients qui en sont atteints auront accès aux médicaments.

Vous désirerez peut-être parler des biosimilaires avec votre fournisseur de soins de santé. Vous trouverez ci-dessous trois questions pour lancer la discussion.

  1. Me prescrit-on un biosimilaire ? Si oui, pourquoi ?
  2. Les biosimilaires sont-ils efficaces dans mon cas ?
  3. Comment le biosimilaire s’intégrera-t-il à mon plan de traitement ?

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    Maintenant que vous en savez davantage sur les biosimilaires, il pourrait s’avérer intéressant de connaître le point de vue d’un médecin sur ces médicaments. Nous avons joint le docteur Sandeep Sehdev, oncologue médical à l’Hôpital d’Ottawa, pour qu’il nous donne son avis sur les biosimilaires et qu’il nous fasse part de ce qu’il juge nécessaire pour les patientes de savoir à leur sujet.

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Les points de vue et les expériences exprimés à travers les histoires personnelles sur le blog Our Voices sont ceux des auteurs et de leurs expériences vécues. Ils ne reflètent pas nécessairement la position du Réseau canadien du cancer du sein. Les informations fournies n’ont pas été examinées médicalement et ne sont pas destinées à remplacer un avis médical professionnel. Demandez toujours conseil à votre équipe de soins lorsque vous envisagez vos plans et objectifs de traitement.