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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : reconstructive surgery

Tellement plus qu’un tatouage

Il y a 14 ans, j’ai appris que j’avais un cancer aux deux seins. Mes collègues ont été là pour moi tout au long de cette expérience. Au bout de neuf mois, les traitements ont pris fin et je suis retournée travailler comme médecin de famille. Mais les choses avaient changé. J’étais plus fragile. J’avais un nouveau corps. Je savais désormais que j’étais porteuse d’une mutation d’un gène BRCA, ce qui augmentait mes risques de développer un cancer du sein ou des ovaires. Je devais subir une hystérectomie prophylactique ainsi qu’une reconstruction mammaire, et donc prendre des décisions qui auraient des répercussions sur ma famille et moi-même.

Faire confiance à son instinct et connaître son corps

Je suis issue d’une longue lignée de survivantes du cancer du sein. Je n’ai donc pas du tout été surprise de recevoir un diagnostic de cancer du sein en 2008. Je n’avais que 50 ans et j’avais célébré ce jalon important avec ma sœur jumelle en février 2007. Quelques mois plus tard, en décembre de la même année, je savais que quelque chose clochait. Une mammographie passée au centre Sunnybrook, en octobre je crois, n’avait rien révélé. Ni elle ni le minutieux examen des seins subis au même hôpital n’avaient permis de déceler une tumeur extrêmement petite près de mon aisselle gauche, enfouie profondément près d’un ligament. Elle était indétectable à ce moment. Plus tard cet automne-là, j’ai remarqué un pli dans mon sein alors que je séchais le bas de mon corps après une douche au gymnase. J’ai tout de suite su de quoi il en retournait et j’ai pris rendez-vous avec mon médecin à la clinique spécialisée dans le dépistage des personnes à risque élevé de souffrir d’un cancer du sein du centre Odette.