By continuing to use our site, you consent to the processing of cookies, user data (location information, type and version of the OS, the type and version of the browser, the type of device and the resolution of its screen, the source of where the user came from, from which site or for what advertisement, language OS and Browser, which pages are opened and to which buttons the user presses, ip-address) for the purpose of site functioning, retargeting and statistical surveys and reviews. If you do not want your data to be processed, please leave the site.

La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole

Une biopsie liquide redonne espoir à une famille ontarienne

En mémoire Carla Van Wyck-MacDonald

Initialement publié par Canexia Health

La COVID-19 a engendré d’importants défis pour les personnes qui vivent avec un cancer à un stade avancé. En réaction à cette situation, Canexia Health a lancé le Project ACTT l’été dernier. Financé par le gouvernement fédéral, ce programme vise à offrir une biopsie liquide à 2000 patients de partout au Canada qui sont atteints d’un cancer avancé ou métastatique du sein, du poumon ou côlon. Jusqu’à présent, plus de 500 personnes ont participé à ce programme qui permet d’atténuer les risques d’exposition à la COVID-19 tout en assurant l’accès à des traitements ciblés malgré les retards observés dans les biopsies de tissus. Nous vous présentons l’histoire d’une patiente.

Carla Van Wyck-MacDonald habite près de Shallow Lake, en Ontario, avec son mari et ses quatre enfants âgés de 9, 11, 13 et 14 ans. Elle a reçu un diagnostic initial de cancer du sein deux ans après le décès de sa mère des suites de la même maladie.

« J’ai toujours été active, mais au cours des trois dernières années, ma qualité de vie a vraiment diminué », a-t-elle récemment expliqué.

Son cancer avait atteint un stade avancé, la chimiothérapie avait entraîné de multiples complications et elle perdait espoir.

« J’ai fait la promesse d’être là le plus longtemps possible pour élever mes enfants. Alors, j’ai continué à prier et à insister auprès de mes médecins pour obtenir d’autres options. Que pouvions-nous faire pour prolonger ma vie ? Que pouvais-je essayer d’autre ? »

Sa persévérance a porté ses fruits puisqu’elle a reçu un appel du docteur Phillipe Bedard du Princess Margaret Cancer Centre du réseau hospitalier universitaire, à Toronto.

« Il m’a posé quelques questions. Il a voulu savoir si j’avais déjà passé des prises de sang pour savoir à quels essais cliniques je pouvais être admissible. Je connaissais les facteurs génétiques en raison de ma mère, de ma grand-mère et de ma propre prédisposition, mais personne ne m’avait offert ce test avant. »

Le test mentionné par Carla s’appelle biopsie liquide. À partir d’un simple prélèvement sanguin, il permet de chercher des fragments de l’ADN de la tumeur — connus sous le nom de biomarqueurs génétiques — qui circulent dans le sang d’un patient. Une fois identifiés, ces biomarqueurs génétiques peuvent servir à établir la situation clinique d’un patient et à faciliter la sélection d’un traitement ciblé le cas échéant.

« Avec la COVID-19, je ne savais pas si je serais en mesure de faire avancer les choses. Il n’y a pas que les retards en chirurgie qui posent problème. Pour nous qui vivons loin de la ville, nous n’avons même pas d’endroit où dormir lorsque nous avons des rendez-vous parce qu’ils ont tout fermé. »

La COVID-19 a eu des répercussions importantes sur les soins oncologiques partout au pays, en particulier pour les habitants des régions rurales et éloignées.

« L’histoire de Carla démontre comment il est utile de rendre disponibles des tests sanguins dont les prélèvements peuvent être effectués près du lieu de résidence du patient. Elle vit à trois heures de route de Toronto, a affirmé le docteur Bedard. Elle a pu se rendre au centre LifeLabs près de chez elle pour la prise de sang, puis nous nous sommes rencontrés virtuellement pour discuter de ses résultats. Le test de Canexia Health a permis de déceler la présence d’une mutation connue sous le nom de PIK3CA, ce qui nous a permis d’inscrire Carla à des essais cliniques pour deux médicaments ciblés. »

« Carla n’en est qu’à son deuxième mois de participation à ces essais cliniques, mais sans le test de biopsie liquide, elle n’aurait pas eu accès à ce traitement. Le test s’avère tout particulièrement utile pour les patients qui habitent à l’extérieur des zones urbaines et qui n’ont peut-être pas accès aux tests spécialisés offerts dans les hôpitaux de recherche universitaires », a ajouté le docteur Bedard.

« En ce moment, ce traitement change la donne pour moi, a mentionné Carla. Je suis certaine que de nombreuses autres personnes profiteraient de ce test. Y avoir accès ne devrait pas être une question de chance. »

Si vous êtes une patiente, vous pouvez en savoir davantage sur la façon d’obtenir ce test par l’entremise de votre fournisseur de soins ici.  
Si vous êtes oncologue ou fournisseur de soins, vous pouvez en apprendre plus sur l’accès au test pour vos patients ici

Photo par Stefany Andrade sur Unsplash

Les points de vue et les expériences exprimés à travers les histoires personnelles sur le blog Our Voices sont ceux des auteurs et de leurs expériences vécues. Ils ne reflètent pas nécessairement la position du Réseau canadien du cancer du sein. Les informations fournies n’ont pas été examinées médicalement et ne sont pas destinées à remplacer un avis médical professionnel. Demandez toujours conseil à votre équipe de soins lorsque vous envisagez vos plans et objectifs de traitement.