By continuing to use our site, you consent to the processing of cookies, user data (location information, type and version of the OS, the type and version of the browser, the type of device and the resolution of its screen, the source of where the user came from, from which site or for what advertisement, language OS and Browser, which pages are opened and to which buttons the user presses, ip-address) for the purpose of site functioning, retargeting and statistical surveys and reviews. If you do not want your data to be processed, please leave the site.

La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole

Bien vivre avec le cancer du sein métastatique

Aujourd’hui, c’est la journée de sensibilisation au cancer du sein métastatique. En 2020, environ 168 000 femmes vivaient avec un cancer du sein métastatique aux États-Unis, soit une augmentation estimée à 31 % depuis 2010. Dans cette forme de cancer du sein, que l’on appelle également cancer du sein de stade IV ou avancé, le cancer s’est propagé — ou métastasé — dans d’autres parties du corps, comme le foie, les poumons, le cerveau ou les os.

Dans notre société, on attend des personnes atteintes d’un cancer du sein qu’elles se battent pour leur survie. Aussi, celles qui sont atteintes d’un cancer du sein métastatique et qui sont sous traitements pendant plusieurs années peuvent se sentir incomprises et exclues de la communauté. La MBC Alliance, une coalition de 29 organismes de lutte contre le cancer, a publié un rapport dans lequel elle souligne que la « prédominance de l’identité “de survivant ou de survivante du cancer du sein” masque le fait qu’un cancer du sein au stade précoce peut en réalité être une récidive métastatique », ce qui peut se produire quelques mois ou plusieurs dizaines d’années après le premier cancer.

Bien qu’on ne puisse pas guérir du cancer du sein métastatique, on peut bénéficier de traitements avancés qui permettent à de plus en plus de femmes de vivre plus longtemps et de jouir d’une meilleure qualité de vie. La classification des différentes formes de cancer du sein en 2001 a entraîné l’émergence de traitements plus personnalisés comme le séquençage génomique des tumeurs, les thérapies ciblées ou encore les conjugués anticorps-médicaments. Les approches thérapeutiques personnalisées permettent de stabiliser la maladie sur des périodes plus longues. Bien que plusieurs facteurs entrent en jeu — âge, présence d’autres maladies, traitements passés, capacité à effectuer les tâches du quotidien, de plus en plus de personnes parviennent à avoir des vies actives et épanouissantes. Toutefois, les effets secondaires des traitements interfèrent avec la qualité de vie de beaucoup de personnes, qui décident d’interrompre ou de cesser leurs traitements — ce qui est tout à fait légitime.

En plus des traitements personnalisés, l’activité physique peut également permettre d’avoir une belle qualité de vie. En effet, elle présente beaucoup d’avantages et peut aider à diminuer les effets secondaires des traitements, comme l’extrême fatigue, les douleurs, la dépression, l’anxiété et le stress. En revanche, la maladie peut limiter le type d’activité et la fréquence à laquelle on peut s’y adonner. Par exemple, les métastases osseuses fragilisent les os et entraînent un risque accru de fractures. Aussi, afin de réduire ce risque, on pourra vous recommander de faire des exercices de renforcement musculaire tout en évitant les sports à fort impact, comme la course.

Une bonne hygiène alimentaire peut aussi être importante pour le bien-être : une alimentation riche en nutriments peut aider à renforcer le système immunitaire, à redonner de l’énergie et à maintenir son poids. Certains effets secondaires peuvent être soulagés grâce à de petits changements dans son alimentation. Toutefois, comme pour l’activité physique, lorsque l’on est sous traitement, il est important de faire des choix alimentaires appropriés à ses besoins. Il n’existe pas de régime alimentaire parfait et il est possible que certaines des décisions alimentaires que l’on doive prendre ne correspondent pas aux recommandations du Guide alimentaire canadien, ce qui est tout à fait acceptable, voire recommandé dans certains cas.

Enfin, prendre soin de sa santé émotionnelle et mentale peut également contribuer à une belle qualité de vie. On peut, par exemple, rejoindre un groupe de soutien, faire de la méditation ou pratiquer la pleine conscience, faire des activités enrichissantes, réaliser certains de ses rêves, ou consulter un ou une thérapeute. On peut aussi, tout simplement, prendre du temps pour soi ou pour ses proches.

Malgré les défis uniques que présente le cancer du sein métastatique, beaucoup de femmes continuent d’avoir des vies épanouissantes en alliant traitements personnalisés, choix de vie et soutien émotionnel. Chaque personne vit la maladie différemment et il n’existe pas d’approche unique qui conviendrait à tout le monde. En cette Journée nationale du cancer du sein métastatique, reconnaissons la résilience des personnes atteintes de cette maladie, et continuons à lutter pour l’amélioration de leur qualité de vie et des traitements. 

Les points de vue et les expériences exprimés à travers les histoires personnelles sur le blog Our Voices sont ceux des auteurs et de leurs expériences vécues. Ils ne reflètent pas nécessairement la position du Réseau canadien du cancer du sein. Les informations fournies n’ont pas été examinées médicalement et ne sont pas destinées à remplacer un avis médical professionnel. Demandez toujours conseil à votre équipe de soins lorsque vous envisagez vos plans et objectifs de traitement.