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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

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Voici ce que vous devez savoir au sujet du cancer inflammatoire du sein

Rare et agressif, le cancer inflammatoire du sein (CIS) passe souvent sous le radar. Ses symptômes inhabituels le rendent difficile à diagnostiquer. De plus, il survient plus fréquemment chez les jeunes femmes chez qui les symptômes de CIS peuvent être confondus avec ceux d’une mastite, une infection mammaire courante dont souffrent parfois les nouvelles mères qui allaitent. Voici ce que vous devez savoir :

Symptômes

Les symptômes du CIS diffèrent de ceux des autres types de cancer. Premièrement, une bosse est rarement présente. Le sein peut paraître rouge, enflé, chaud ou sensible. Des démangeaisons peuvent également survenir. Ces signes découlent de la façon dont les cellules cancéreuses se développent dans le sein. Au lieu de former une masse, elles bloquent les vaisseaux lymphatiques de la peau, ce qui provoque des symptômes semblables à ceux d’une infection.

Traitement

Lors du diagnostic initial, le CIS est toujours considéré comme localement avancé. Cette situation s’explique par le fait qu’il a déjà commencé à se propager aux tissus cutanés environnants ou aux ganglions lymphatiques. Des tests plus poussés sont effectués pour confirmer s’il s’est répandu au-delà des tissus voisins, c’est-à-dire dans d’autres organes. Si c’est le cas, il s’agit d’un cancer de stade IV aussi appelé métastatique. Le CIS peut s’avérer très agressif et se propager rapidement, d’où le possible recours à un traitement lui aussi agressif.

  • Chimiothérapie et thérapie ciblée : La chimiothérapie est d’abord utilisée pour réduire la taille de la tumeur et détruire toute autre cellule cancéreuse dans le corps ; il s’agit alors d’une chimiothérapie néoadjuvante. Si le cancer surexprime la HER2 (HER2+), des thérapies ciblées sont également employées.
  • Intervention chirurgicale : Généralement, si la chimiothérapie a réussi à réduire la tumeur, une opération est effectuée pour traiter un CIS localement avancé. Puisqu’une grande partie du sein est touchée par le CIS, une tumorectomie (ou une chirurgie mammaire conservatrice) ne constitue pas une option valable. C’est plutôt le sein entier qui est enlevé lors d’une mastectomie radicale modifiée. Un évidement ganglionnaire axillaire est aussi souvent effectué pour retirer les ganglions lymphatiques sous le bras.
  • Radiothérapie : La radiothérapie est administrée après l’intervention chirurgicale, même si aucun signe de cancer n’est désormais visible. Cela s’explique par le haut risque de récidive. La radiothérapie réduit les risques que le cancer ne réapparaisse.
  • Traitement systémique supplémentaire : Votre médecin pourrait décider de poursuivre votre traitement en ayant recours à une autre chimiothérapie, thérapie ciblée ou hormonothérapie. Une thérapie ciblée servirait à traiter un cancer HER2+ alors qu’une hormonothérapie pourrait être utilisée si votre cancer est sensible à une ou deux hormones, l’œstrogène et la progestérone.
  • Traitement du CIS métastatique : Lorsque le CIS s’est propagé au-delà des tissus voisins et des ganglions lymphatiques, une approche légèrement différente est utilisée. Il s’agit du traitement courant pour tous les types de cancer du sein métastatique. Des traitements systémiques comme la chimiothérapie, les thérapies ciblées et l’hormonothérapie sont employées selon le sous-type HER2 et HR. Une intervention chirurgicale ou la radiothérapie peuvent être envisagées pour soulager les symptômes.
Statistiques
  • Le CIS a tendance à être plus courant chez les jeunes femmes et les femmes d’origine africaine1.
  • Jusqu’à 60 % des cas de CIS sont de type HER2+2.
  • Le CIS affiche généralement un taux de survie inférieur à celui des autres formes de cancer du sein3.
  • Le taux de survie médian des Américaines atteintes d’un CIS de stade III est d’environ 57 mois, soit un peu moins de 5 ans. Le taux de survie médian dans les cas de CIS de stade IV se situe autour de 21 mois, soit tout près de 2 ans. Il importe cependant de noter que ces statistiques sont désuètes. Elles sont basées sur des chiffres présentés dans une étude réalisée entre 1990 et 2008 à partir de la base de données du programme Surveillance, Epidemiology, and End Results (SEER) du National Cancer Institute. Les récents progrès dans la recherche sur le cancer et son traitement mènent à de meilleurs taux de survie pour les femmes atteintes d’un cancer inflammatoire du sein4. Puisque chaque cancer est unique, le traitement l’est lui aussi. Ces statistiques ne reflètent pas les réactions individuelles au traitement.

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  • 2016-05-02 00:00

    Quand l’infirmière m’a téléphoné à 8 h 30 le 15 décembre 2015 pour me demander si je pouvais me rendre à l’hôpital dans la journée, je savais que c’était grave. De recevoir ce matin-là la confirmation que j’avais un cancer du sein m’a dévastée.