Alors que nous nous tournons vers 2025, nous réfléchissons aux progrès incroyables réalisés en matière de sensibilisation, de recherche et de soutien sur le cancer du sein. L’année écoulée a apporté de nouvelles perspectives, des histoires inspirantes et des développements innovants dans la recherche sur le cancer du sein. Pour lancer la nouvelle année, nous avons dressé une liste des articles de blog qui ont suscité le plus grand intérêt au sein de notre communauté au cours de l'année écoulée. Ces articles couvrent une gamme de sujets, allant des perspectives en matière de santé mentale à la douleur après une intervention chirurgicale, en passant par la décision d'arrêter le traitement, offrant espoir, éducation et encouragement aux personnes touchées par le cancer du sein. Nous partageons ici nos 10 meilleurs articles de blog de 2024 :
10. À la mémoire de Lorraine
Notre mère a eu un cancer du sein dans la cinquantaine, ce qui augmentait le risque, pour ses filles, de développer un cancer du sein à leur tour. En 2005, ma sœur, Lorraine Smith, qui avait alors 41 ans, s’est inscrite à un programme de dépistage précoce du cancer du sein qui lui a fait faire sa toute première mammographie. À l’époque, les résultats des mammographies n’étaient pas divulgués aux patientes; on ne leur donnait aucune information sur la densité mammaire et on ne leur expliquait pas ce que c’était.
9. Anxiété, SSPT et dépression : comment gérer les répercussions psychologiques du cancer du sein?
Ce diagnostic n’était pas quelque chose que je pouvais négocier ou surmonter avec de la détermination — deux choses pour lesquelles je suis plutôt bonne, en général. Le manque de contrôle et l’incapacité de changer quoi que ce soit à la situation m’ont alors frappée de plein fouet. Sans autre alternative ni même de marche à suivre, j’ai donc dû accepter que le cancer était devenu ma nouvelle réalité, ce qui m’a terrorisée et m’a ballotté entre dépression et anxiété.
8. Des rires et des pleurs : mon histoire avec le cancer du sein métastatique (1re partie)
J’ai reçu les résultats par une magnifique après-midi d’avril. Je n’étais pas du tout préparée. En y repensant bien, j’avais quand même trouvé ça bizarre de me retrouver la dernière dans la salle d’attente et que l’on m’offre une tasse de thé en m’invitant à m’asseoir après la biopsie. La grosseur dans mon sein était un carcinome canalaire invasif. J’avais un cancer du sein.
7. Le stade invisible du cancer du sein
J’ai de la difficulté à utiliser le mot « survivante ». Peut-être est-ce parce que, six ans après mon diagnostic, je ne me vois toujours pas comme une survivante. Ce mot suppose qu’on s’en est sorti. Or, j’ai toujours l’impression d’y être. Je me sens terriblement coupable de ne pas me voir comme une survivante, alors que beaucoup de gens — dont ma mère et mon frère — auraient donné cher pour survivre à la maladie. Ne me méprenez pas, je suis reconnaissante d’y avoir survécu et je m’en rends compte chaque jour, et ce, même quand je dois faire quelque chose que je n’aime vraiment pas : je suis reconnaissante de pouvoir m’adonner à cette tâche, car je sais que si j’étais toujours malade, je donnerais tout ce que j’ai pour être capable de la faire.
6. Arrêter les traitements pour vivre
Je tiens à préciser que si je raconte mon histoire, ce n’est pas pour vous encourager à arrêter vos traitements. Ne le faites pas, c’est risqué! Je joue vraiment à la roulette russe en faisant cela. J’ai choisi ma qualité de vie au lieu de la longévité. Ce choix ne convient pas forcément à tout le monde. Comme je n’arrivais pas à supporter les inhibiteurs de l’aromatase, je me suis dit que je n’avais pas tellement le choix et que je devais envisager d’autres options.
5. Tout ce qu’il faut savoir sur le cancer du sein de stade précoce
Pendant que j’essayais de digérer la nouvelle et de comprendre ce que cela signifiait pour moi et mes aspirations futures, je me suis plongée dans la recherche d’informations — ma zone de confort. Étant curieuse de nature et de par ma profession — je suis rédactrice, je me sens en contrôle lorsque je suis informée et que je connais tout ce qu’il y a à savoir sur un sujet. Je me suis donc plongée dans une recherche d’informations sans fin. Je ne quittais plus Google et je posais des centaines de questions aux médecins dans le but de me préparer du mieux possible à ce qui m’attendait. Et voici ce que j’ai appris sur le cancer du sein de stade précoce.
4. Septième conférence internationale de consensus sur les cancers du sein de stades avancés
Le Réseau canadien du cancer du sein (RCCS) a participé à la Septième conférence internationale de consensus sur les cancers du sein de stades avancés (Seventh International Consensus Conference on Advanced Breast Cancer) ou « conférence ABC7 », qui a eu lieu du 9 au 11 novembre 2023, à Lisbonne, au Portugal. Nous vous en présentons ci-dessous quelques points saillants.
3. Mon parcours génomique en tant que personne atteinte d’un cancer du sein
Aujourd’hui, j’aimerais parler du rôle que la génomique a joué dans mon diagnostic. En tant que médecin spécialiste en la matière, cette expérience m’a ouvert les yeux sur l’utilisation clinique des techniques de génomique et sur l’accessibilité du profilage génomique en Colombie-Britannique et ailleurs. Il y a eu de bonnes surprises, mais il y a également eu des situations où je me suis directement heurtée à des barrières et aux limites entourant l’utilisation clinique et la mise en œuvre de la génomique.
2. Êtes-vous capable de finir votre traitement de tamoxifène?
J’ai échoué au tamoxifène. J’ai arrêté le traitement juste avant d’atteindre la moitié de la durée qui m’avait été prescrite — 5 ans. Au bout de 14 jours, cet antiœstrogène avait complètement détruit ma mémoire à court terme, puis il a commencé à me tourmenter quotidiennement avec sa propre version de 99 Problems de Jay-Z. Je suis tellement chanceuse, que j’ai vécu chacun de ces 99 problèmes!
1. Comment gérer les douleurs qui persistent après une opération du cancer du sein?
Les progrès réalisés dans le dépistage et la prise en charge du cancer du sein ont considérablement amélioré la gestion de la maladie. Par exemple, grâce à la médecine moderne, les patientes y survivent beaucoup plus longtemps. Pourtant, à cause de cela, les complications associées aux traitements (opérations, radiothérapie, chimiothérapie) sont de plus en plus présentes, comme les douleurs persistantes qui s’installent dans la région mammaire, au niveau de la résection réalisée lors d’une opération chirurgicale.