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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : IDC

Par ailleurs, extrêmement insignifiant

La salle d’examen était devenue toute petite et tout ce qui comptait à ce moment-là, c’était la radiologue et l’écran qu’elle fixait depuis un moment. Elle examina cette partie dense de tissu mammaire sous tous les angles dans un silence quasi absolu. Ensuite, elle passa la sonde au-dessus et autour du mamelon inverti sous tous les angles possibles également, puis sur toute la surface du sein qui se trouvait en dessous du mamelon. « — Je n’aime pas du tout la densité de ce sein », expliqua-t-elle enfin.

Nous avons tous un but

En décembre 2016, soit deux mois après mon 39e anniversaire, j’ai appris que j’avais un carcinome canalaire invasif HER2+ de stade III. Cela a été l’un des moments les plus effrayants de ma vie. Je n’arrivais pas à y croire. Tout s’est embrouillé dans ma tête à l’annonce du diagnostic. Je n’avais jamais pensé entendre ces mots-là un jour. Je me rappelle entendre le médecin me dire qu’elle savait exactement ce qu’il fallait faire, que le taux de survie était de 88 % et que je devais penser à ça. En réalité, la plupart de ce qu’elle m’a dit était confus pour moi. Je me suis autorisée à pleurer ce jour-là, mais j’ai très tôt décidé de me concentrer sur ce que ma vie serait après le cancer.

Des rires et des pleurs : mon histoire avec le cancer du sein métastatique (1re partie)

J’ai reçu les résultats par une magnifique après-midi d’avril. Je n’étais pas du tout préparée. En y repensant bien, j’avais quand même trouvé ça bizarre de me retrouver la dernière dans la salle d’attente et que l’on m’offre une tasse de thé en m’invitant à m’asseoir après la biopsie. La grosseur dans mon sein était un carcinome canalaire invasif. J’avais un cancer du sein.

Double mastectomie : les hauts, les bas et tout ce qu’il y a entre les deux

En décembre 2021, cela faisait quelque temps que je ne me sentais pas bien. Mon médecin de famille ne prenant pas mes préoccupations au sérieux, mon mari se sentit obligé d’intervenir. Il insista pour que l’on me fasse faire un bilan de santé avec tous les analyses et examens nécessaires. Je ne sais pas où je serais aujourd’hui si mon mari n’était pas intervenu. Je suis allée faire les analyses, mais je devais attendre le mois de mars pour la mammographie.

Accident vasculaire cérébral, COVID, cancer : la lutte d’une soignante elle-même frappée par le cancer du sein

Les soignants s’entendent souvent dire « vous devez prendre aussi soin de vous lorsque vous prenez soin des autres ». Facile à dire, pas facile à faire. Cette phrase, je l’ai écrite en juin 2021 en vue de mon mémoire. À ce moment-là, je ne savais pas que 15 mois plus tard, j’écrirais sur un tout autre défi qui se présenterait à moi.