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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole

Tai-chi et qi gong : en quoi diffèrent-ils ?

Depuis longtemps, le tai-chi et le qi gong sont populaires dans le milieu du cancer du sein comme moyen d’atténuer les effets de la maladie. Cette semaine, nous nous intéresserons à ces deux types de thérapie chinoise, à leurs similarités, à leurs différences et à leurs bienfaits.

Le tai-chi et le qi gong sont tous deux des éléments de la médecine chinoise traditionnelle. Ils recourent à des mouvements lents, à une respiration contrôlée et à la méditation pour veiller à ce que le chi puisse circuler librement et aisément dans votre corps. « Chi » signifie simplement « respiration » et serait l’énergie qui parcourt votre corps. Le tai-chi constitue une sorte de qi gong. Ainsi, les deux font appel à des mouvements effectués lentement avec fluidité, mais leur objectif, leurs méthodes et leurs bienfaits peuvent différer.

À la base, le tai-chi est une forme d’art martial. Son évolution jusqu’à un type d’exercice doux à faible impact s’explique par la croissance de sa popularité. Les mouvements du tai-chi, aussi appelés « formes », sont plus souvent exécutés debout et tendent à être plus complexes que ceux du qi gong. La succession de mouvements suit un modèle ou un ordre précis pour mettre l’accent sur l’ensemble du corps au lieu de certaines parties précises1.

L’objectif premier du qi gong est et a toujours été la santé et le bien-être. Alors que le tai-chi s’attarde principalement à des mouvements en posture debout, le qi gong peut également inclure des mouvements en position couchée ou assise dont l’exécution peut se révéler plus simple que ceux du tai-chi. Ceci peut s’avérer un avantage pour les personnes qui souffrent de blessures ou de contraintes physiques spécifiques puisque les mouvements peuvent être adaptés à leurs besoins. L’objectif du qi gong diffère aussi de celui du tai-chi. Au lieu de se concentrer sur le chi dans l’ensemble du corps, le qi gong est axé sur certains aspects du chi dans le corps1.

Ces deux pratiques traditionnelles chinoises ont démontré des bienfaits pour les patientes atteintes d’un cancer du sein. Même si aucune donnée ne prouve qu’elles traitent ou préviennent le cancer, elles peuvent aider à atténuer les effets secondaires de la maladie et de ses traitements. Le tai-chi peut améliorer l’équilibre, la flexibilité et la force2. La recherche laisse entendre que les deux pratiques s’avèrent efficaces pour diminuer la pression artérielle, le stress, la douleur et les raideurs3, 4.

Cette étude démontre que le tai-chi peut aussi servir à traiter l’insomnie chez les patientes atteintes d’un cancer du sein. Trente pour cent de ces dernières souffrent d’insomnie à un moment ou l’autre de leur traitement. Le tai-chi constitue une solution de rechange économique à la thérapie cognitivocomportementale. Soigner l’insomnie peut également diminuer les risques de dépression.

Il a été démontré que le qi gong réduit les signes de dépression et améliore la qualité de vie en général des patientes atteintes d’un cancer du sein.

Même si ces deux types de médecine chinoise traditionnelle peuvent grandement accroître votre qualité de vie pendant et après votre traitement contre le cancer, il importe toujours de discuter avec votre oncologue avant d’entreprendre tout nouvel exercice ou thérapie.

Les points de vue et les expériences exprimés à travers les histoires personnelles sur le blog Our Voices sont ceux des auteurs et de leurs expériences vécues. Ils ne reflètent pas nécessairement la position du Réseau canadien du cancer du sein. Les informations fournies n’ont pas été examinées médicalement et ne sont pas destinées à remplacer un avis médical professionnel. Demandez toujours conseil à votre équipe de soins lorsque vous envisagez vos plans et objectifs de traitement.