By continuing to use our site, you consent to the processing of cookies, user data (location information, type and version of the OS, the type and version of the browser, the type of device and the resolution of its screen, the source of where the user came from, from which site or for what advertisement, language OS and Browser, which pages are opened and to which buttons the user presses, ip-address) for the purpose of site functioning, retargeting and statistical surveys and reviews. If you do not want your data to be processed, please leave the site.

La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole

Faits saillants de la conférence annuelle de l’ASCO

Plus tôt ce mois-ci a eu lieu à Chicago la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO). Cette rencontre constitue une occasion pour des professionnels en oncologie venus de partout dans le monde d’en apprendre davantage sur les avancées principales de la recherche portant sur tous les aspects des soins oncologiques. Nous avons dressé la liste des faits saillants sur le cancer du sein dont il a été question lorsque de l’édition 2018 de cette conférence :

  1. 70 % des femmes atteintes d’un cancer du sein HR+ et HER2- à un stade précoce n’ont pas besoin de chimiothérapie.
    Cette nouvelle étude affirme que les femmes touchées par cette forme de cancer du sein peuvent être efficacement traitées d’abord par une intervention chirurgicale suivie d’une hormonothérapie utilisée seule au lieu d’une hormonothérapie administrée en association avec une chimiothérapie. Les chercheurs ont relevé que les patientes qui obtiennent un score dans la fourchette intermédiaire au test Oncotype DX ne courent pas un risque accru de récidive lorsqu’elles ne subissent pas de chimiothérapie. Apprenez-en davantage (en anglais seulement).
     
  2. Chez les femmes dont le cancer du sein à récepteurs d’œstrogènes positifs présente une mutation du gène PIK3CA, l’association taselisib-fulvestrant favorise une survie sans progression plus longue que lorsque le fulvestrant est administré seul.
    L’étude a démontré que le taselisib, un inhibiteur de la PI3K, augmente légèrement (de deux mois) la survie sans progression quand il est combiné au fulvestrant, un traitement endocrinien. La survie sans progression moyenne chez les patientes ayant reçu les deux s’établissait à 7,4 mois alors qu’elle était de 5,4 mois chez celles traitées par monothérapie.
    En savoir plus (en anglais seulement)
     
  3. Le ribociclib administré en association avec du fulvestrant augmente la survie sans progression comparativement au fulvestrant employé seul.
    En comparant les moyennes de survie sans progression, l’étude MONALEESA-3 a démontré que les femmes ménopausées ayant un cancer du sein avancé de type HR+ et HER2- voyaient leur risque de progression de la maladie diminuer de 41 % lorsqu’elles prenaient du ribociclib associé à du fulvestrant. Ces nouveaux résultats profiteront aux patientes qui en sont à leur première ou deuxième intention de traitement.
    Lisez-en davantage (en anglais seulement)
     
  4. Les données préliminaires concernant l’inhibiteur de l’AKT révèlent une amélioration de la survie globale dans les cas de cancer du sein triple négatif localement avancé ou métastatique.
    L’association d’un inhibiteur de l’AKT, l’ipatasertib, au paclitaxel favorise une survie globale moyenne de 23,1 mois comparativement à 18,4 mois chez les patientes ayant reçu le placebo. Les résultats préliminaires de cet essai clinique de phase II toujours en cours (et dont les conclusions finales sont attendues en 2019) s’avèrent encourageants pour la conduite d’un essai de phase III.
    Apprenez-en plus (en anglais seulement)
     
  5. La fréquence des mutations génétiques héréditaires autres que celles des gènes BRCA est supérieure chez les patientes atteintes d’un cancer du sein qui ont eu un deuxième cancer primitif.
    Des femmes qui ont eu de multiples cancers primitifs et qui ne présentaient pas de mutation des gènes BRCA ont subi des tests pour dépister 15 autres mutations génétiques. L’étude a démontré que 8 pour cent d’entre elles possédaient d’autres mutations alors que seulement 4 pour cent des patientes n’ayant obtenu qu’un seul diagnostic de cancer du sein étaient porteuses de mutations autres que celles des gènes BRCA.
    Pour en savoir plus (en anglais seulement)


Les points de vue et les expériences exprimés à travers les histoires personnelles sur le blog Our Voices sont ceux des auteurs et de leurs expériences vécues. Ils ne reflètent pas nécessairement la position du Réseau canadien du cancer du sein. Les informations fournies n’ont pas été examinées médicalement et ne sont pas destinées à remplacer un avis médical professionnel. Demandez toujours conseil à votre équipe de soins lorsque vous envisagez vos plans et objectifs de traitement.