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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : self-care

Trouver la résilience et la force en soi qui permettent de vivre avec le cancer du sein et au-delà

Vous vous rappelez certainement du moment où l’on vous a dit : « vous avez un cancer du sein ». Ces quelques mots ont marqué le début d’un long périple parsemé d’embûches et de détours. Vous êtes, chacune, à différents stades de ce long périple : peut-être venez-vous tout juste de recevoir votre diagnostic, êtes en plein traitement ou faites face à une récidive? Parce que vous êtes plus qu’une donnée statistique, votre combat contre le cancer est unique et vous devez choisir la façon dont vous atteindrez votre propre apaisement. À chaque détour, vous devrez faire face à des choix difficiles. C’est une situation que vous n’avez pas choisie, mais à laquelle vous êtes confrontée et vous devez faire face. Vous devez décider de ce qui est important pour vous et de la façon dont vous voulez vivre votre vie et établir vos priorités. Le défi qui se pose à vous est de savoir comment vous voulez vous atteindre l’apaisement, c’est-à-dire comment trouver un équilibre et une certaine complétude. Guérir, c’est vaincre la maladie. C’est ce que tout le monde souhaite. Mais si on ne peut y arriver, on peut et on se doit de trouver l’apaisement.

Donner et recevoir du soutien

J’ai finalement réussi à regarder l’épisode de « The Reunion » de Friends et les deux premiers épisodes de And Just Like That… Et une pensée m’est venue à travers le flot de nostalgie, de fous rires et de larmes que j’ai ressentis en regardant ces épisodes : c’est ça soutenir et être soutenue. Bien sûr, il ne s’agit que de séries télévisées, mais si j’ai pu ressentir la connexion et l’amour qu’il y avait entre les différents personnages à travers mon écran de 29 pouces, d’autres ont certainement dû les ressentir aussi. Je suis sûre que c’est la raison pour laquelle ces séries ont autant de succès.

Ressentir et se libérer de la peur d’un cancer secondaire

Cela vous arrive-t-il de penser que vous avez une autre tumeur? Je ne parle pas d’une récidive du cancer, mais d’une autre tumeur? Si c’est le cas, est-ce que ces pensées surviennent brusquement, à certains moments, comme lorsque vous ressentez une douleur à l’épaule ou sur le côté, ou lorsque vous prenez une grande inspiration et que vous ressentez une douleur vive au moment d’expirer? Dans ces moments-là, est-ce que vous vous dites « mince, j’ai une tumeur »! Puis, vous essayez de vous raisonner et de sortir de ce mode de pensée paranoïaque? Moi, ça m’arrive.

Rester calme et forte : trois façons de se motiver, de rester inspirée et de s’outiller pour optimiser sa santé

Ça vous dit quelque chose?

Au début : Se lever, trouver une grosseur, se sentir désemparée, paniquer intérieurement, aller voir son médecin, aller voir un spécialiste, faire une mammographie, aller voir un oncologue, faire une échographie, faire une IRM, faire une biopsie, refaire le tout plusieurs fois, apprendre qu’on a un cancer du sein, être en état de choc, rentrer chez soi, faire un plan, se mettre au lit et ne pas réussir à dormir.

L’importance de prendre soin de soi pour quiconque affronte un cancer du sein

Prendre soin de moi. Cette idée ne m’a jamais traversé l’esprit lorsque j’ai reçu mon diagnostic de cancer du sein et encore moins après mon opération et durant mon traitement. J’aurais dû y penser. Et, non, ce n’est pas égoïste.