By continuing to use our site, you consent to the processing of cookies, user data (location information, type and version of the OS, the type and version of the browser, the type of device and the resolution of its screen, the source of where the user came from, from which site or for what advertisement, language OS and Browser, which pages are opened and to which buttons the user presses, ip-address) for the purpose of site functioning, retargeting and statistical surveys and reviews. If you do not want your data to be processed, please leave the site.

La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole

S’adapter à un diagnostic de cancer du sein : qu’est-ce qui VOUS rend résiliente ?

Par Eileen Dahl 

Mon mari peut passer des heures à laver et à polir sa voiture. Des heures, sans blague. Il peut y consacrer tout un dimanche après-midi. Avant, ça m’exaspérait et je lui en voulais. Plus maintenant. Désormais, je ne considère plus tout ce temps dévolu par mon conjoint à son auto comme un irritant. Je le vois plutôt comme une façon pour lui de prendre soin de lui-même et de trouver un équilibre. J’ai appris que laver une voiture le calme, rétablit l’ordre dans le chaos. Ça l’aide à s’adapter et à être résilient. Il en a fort besoin. J’ai besoin qu’il en soit capable parce que nous vivons tous les deux avec mon cancer du sein métastatique.  

Sortir et aller marcher produit le même effet sur moi. Ça me remonte le moral. L’air frais, le soleil, la nature et l’activité physique m’aident à me sentir mieux. Je m’arrête souvent pour examiner attentivement les choses, pour m’imprégner de la beauté de tous les jours et pour prendre des photos avec mon téléphone. Mon conjoint sait ce que représente la marche pour ma santé et mon bien-être physiques et affectifs. Il contribue aussi à faire en sorte que j’aie du temps pour mes activités de résilience. 

Mon mari, ma famille et moi vivons tous avec mon cancer du sein et ses métastases osseuses. Nous formons un tout qui vit avec les conséquences et les défis d’un tel diagnostic. Nous sommes tous affectés par ce dernier. Mieux nous communiquons, mieux nous nous adaptons à la situation. Plus nous devenons conscients des stratégies mises en place par les autres individuellement et collectivement pour s’adapter, mieux nous pouvons favoriser la résilience de chacun de nous et de nos enfants. 

L’inventaire de résilience du patient et de sa famille se veut un outil de réflexion et de discussion pour aider les individus, les couples et les familles à s’adapter tout étant confrontés à des défis. Il découle de mon sondage « Fostering Personal and Family Resilience in the Midst of Life-Threatening Illness » (Favoriser la résilience personnelle et familiale lors d’une maladie grave).  

Prenez quelques minutes et songez à ce qui vous aide à vous adapter et vous épanouir. Ajoutez à la liste ce qui fonctionne pour vous. Surlignez, encerclez ce qui est plus important pour vous en ce moment ou dessinez une étoile juste à côté.  

Vos facteurs de résilience pourraient changer selon votre situation, alors mettez votre inventaire à jour périodiquement.  

Discutez-en avec les membres de votre famille, peu importe leur âge. Parlez des choses que vous pouvez faire seuls et en famille pour renforcer vos liens et pour être mieux à même de vous adapter aux événements et de vous épanouir tout en relevant les défis qui se présentent à vous. 

Inventaire de résilience pour les patients et les aidants naturels 

Cochez TOUT ce qui vous aide à vous adapter et à vous épanouir lorsque vous éprouvez des difficultés, que vous vous sentez stressée ou que vous devez relever des défis. Ajoutez tout élément qui vous semble utile. 

Encerclez les 5 éléments qui vous aident le PLUS à vous adapter et à vous épanouir EN CE MOMENT. 

Prenez une pause. Réfléchissez. Discutez-en avec votre famille, votre équipe de soins ou les personnes qui vous soutiennent. Affichez cet inventaire à un endroit visible et revenez-y chaque fois que c’est nécessaire. 

  • me rappeler comment je me suis adaptée par le passé 

  • faire de l’exercice 

  • ma grande volonté et ma détermination 

  • mes passe-temps 

  • techniques de gestion du stress  

  • une équipe de soins que je respecte et en qui j’ai confiance 

  • le soutien de ma famille 

  • ma foi 

  • des gens avec qui je peux parler de mes espoirs, de mes craintes et de mon anxiété 

  • l’intimité partagée avec mon / ma partenaire 

  • bien manger 

  • possibilité d’aider les autres 

  • confiance envers le plan de traitement 

  • la spiritualité 

  • participer à la prise de décision  

  • mon animal de compagnie 

  • des amitiés solides 

  • comprendre le diagnostic et les options de traitement 

  • prendre soin de mes enfants ou de ma famille 

  • appartenir à une communauté 

  • les médias sociaux 

  • le sentiment d’avoir un contrôle sur ma vie 

  • des visites de la famille et des amis 

  • prier 

  • me sentir soutenue et en sécurité 

  • avoir accès à des médicaments / traitements 

  • un groupe de soutien 

 

  • une identité forte  
  • le temps passé à jouer  

  • avoir un emploi 

  • des gens/ des choses qui me distraient 

  • une équipe médicale avec laquelle je peux parler de tout et de rien 

  • la sécurité financière 

  • la solitude 

  • profiter de la nature 

  • mon sens de l’humour 

  • l’art, la danse ou la musique 

  • l’écriture 

  • me reposer /dormir suffisamment 

  • avoir un objectif de vie 

  • une assurance maladie 

  • marcher 

  • savoir comment obtenir de l’aide, des ressources 

  • rester positive 

  • les remèdes naturels / les médecines alternatives 

  • la télévision / les films 

  • le soutien par les pairs 

  • la pleine conscience / la méditation  

  • l’espoir 

  • le bénévolat 

  • sortir de la maison 

  • être organisée et suivre une routine quotidienne 

  • me sentir utile 

  • les sports 

  • mon église 

  • un thérapeute / un conseiller 

  • mon patrimoine familial et culturel autres : 

Tous droits réservés : Eileen Dahl, 2017  

Articles connexes :

  • 2018-03-06 00:00

    « Monte en utilisant les marches. Glisse sur la glissoire. Non chérie. MONTE par les marches. » Elle pouvait à peine marcher, mais elle remontait la glissoire. C’est encore le cas aujourd’hui. Passez dix minutes dans un parc : la tentation de gravir la glissade est indéniable. Je suis très consciente des dangers d’une telle pratique : celui de chuter, celui d’entrer en collision avec les autres enfants. Je me rappelle vaguement tomber en bas d’une glissoire, il y a quelques décennies. Il s’agissait d’un de ces vieux modèles, hauts, sous lesquels il n’y avait pas les surfaces amortissantes d’aujourd’hui. J’aime voir tous les gens aller dans la même direction : monter par les marches et glisser en bas. J’aime quand les choses sont agréables, ordonnées, prévisibles et sécuritaires.