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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Tag : stage 4

Vue et fertilité, ces pertes dues au cancer du sein métastatique

Il y a cinq ans, en 2017, j’ai fait un tomodensitogramme à la BC Cancer Agency et je pensais que c’était le dernier. J’en avais enfin fini, j’étais enfin délivrée. J’avais bien quelques symptômes de reflux gastro-œsophagien, dont des rots à répétition, mais on m’avait dit que c’était dû à l’anxiété. J’attendais donc les résultats de ce dernier tomodensitogramme en pensant que j’allais enfin pouvoir sortir du monde du cancer. C’était ce que pensait l’équipe soignante et je les croyais étant donné que cela faisait déjà cinq ans et demi qu’on m’avait diagnostiqué un cancer de stade précoce. Même si la peur de la récidive était bien là, j’y croyais dur comme fer, tout comme mon oncologue.

Pourquoi la qualité de vos soins devrait-elle dépendre de votre lieu de résidence ? Notre nouvelle campagne met en lumière les différences dans l’accès aux traitements contre le CSm au Canada

Saviez-vous que l’accès aux traitements contre le cancer du sein métastatique de stade IV (CSm) n’est pas universel au Canada ? Nous demeurons dans un pays qui promeut les soins de santé pour tous sans exception, mais l’accès aux traitements contre le cancer varie selon les provinces.

Repenser la pente glissante : la résilience, le cancer du sein métastatique et moi

« Monte en utilisant les marches. Glisse sur la glissoire. Non chérie. MONTE par les marches. » Elle pouvait à peine marcher, mais elle remontait la glissoire. C’est encore le cas aujourd’hui. Passez dix minutes dans un parc : la tentation de gravir la glissade est indéniable. Je suis très consciente des dangers d’une telle pratique : celui de chuter, celui d’entrer en collision avec les autres enfants. Je me rappelle vaguement tomber en bas d’une glissoire, il y a quelques décennies. Il s’agissait d’un de ces vieux modèles, hauts, sous lesquels il n’y avait pas les surfaces amortissantes d’aujourd’hui. J’aime voir tous les gens aller dans la même direction : monter par les marches et glisser en bas. J’aime quand les choses sont agréables, ordonnées, prévisibles et sécuritaires.

Méritons-nous ce mode de financement des médicaments ?

Quand je commençai à me sentir malade à l’été 2011, j’étais presque certaine de savoir ce qui n’allait pas. Je pensais que c’était mon endométriose qui faisait des siennes. Puis mes symptômes se transformèrent. Une recherche sur Google me convainquit qu’une ablation de ma vésicule biliaire devenait maintenant nécessaire. J’exagère, mais il demeure que malgré l’augmentation du nombre de signes avant-coureurs disparates, je restais persuadée qu’il y avait une explication toute simple. Je ne songeai jamais au cancer, même lorsque le gynécologue trouva dans mon sein une bosse dont j’ignorais l’existence.