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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Contributor : CBCN Team

Avoir l’esprit des fêtes?

Tout d’abord, j’aimerais dire — du moins, écrire — que je ne suis pas une grincheuse. Cela dit, Noël n’est pas ma fête préférée. Je préfère l’Action de grâces, à cause de toute cette gratitude, des patates pilées et de la dinde. Et pourtant, après mon diagnostic, l’opération et les traitements, tout ce que je voulais pour les fêtes, c’était être avec ma famille, à Calgary. Je ne pensais pas pouvoir supporter le fait d’être célibataire et d’avoir à gérer les facteurs de stress liés au cancer toute seule, avec mon chat. Ce Noël a probablement été l’un des Noëls les moins stressants de ma vie. Peut-être était-ce parce que je n’ai eu aucune décision à prendre pendant toute une semaine, que j’ai été choyée par ma famille et que je n’ai eu à m’occuper d’aucun repas... je ne sais pas. Mais ça a marché et à mon retour à Toronto, malgré le brouillard cérébral et les effets secondaires du tamoxifène, je me sentais bien plus sereine.

L’humour en temps de crise 2 - extraits du livre Angel in the Marble

À la minute où l’on apprend que l’on a un cancer du sein, on commence à chercher une cure miracle. Pour moi, ça consistait à tout connaître sur la maladie et à revoir mon mode de vie dans son intégralité : exercice physique, pratique spirituelle, alimentation. En quelques jours, je connaissais les dernières avancées dans la recherche contre le cancer et j’avais découvert la dernière potion magique à la mode pour remédier au problème! C’est donc avec hargne et désir de vengeance (voire de canonisation) que je me consacrai, corps et âme, à cette cure miracle : le curcuma. J’en prenais quatre pilules par jour et buvais du lait d’or indien, du thé au citron et au curcuma, matin, midi et soir. Ma peau prit une couleur orange-Trump, les comptoirs de ma cuisine furent tâchés de jaune à jamais et je me sentais d’enfer! Je prenais des shots de vinaigre de cidre de pomme suivis de jus de grenade. J’engloutissais chanvre, graines de chia, lin et pollen d’abeille. Et puis un jour, ma fille, Sonja, apporta à la maison le Saint Graal : un robot-cuiseur Vitamix qui allait devenir mon chaudron magique, ce contenant sacré dans lequel je préparerais toutes mes concoctions en n’oubliant pas d’y ajouter moult chou frisé, gingembre, bleuets et eau de coco.

C’est un fait, je me sens bien quand je parais bien!

Quand j’étais petite, je m’arrêtais chaque fois que je passais devant un miroir pour me regarder. Et je me faisais réprimander. Beaucoup. Ma mère et mes tantes me disaient soit que ce n’était pas bien de faire ça, que c’était vaniteux ou d’arrêter — parfois les trois en même temps! Oui, je le faisais pour m’admirer la plupart du temps, mais après l’âge de 12 ans, quand j’étais au secondaire, je le faisais plus par insécurité. Je voulais m’assurer que je n’avais pas l’air bizarre, que mes cheveux coupés au carré étaient bien ramassés derrière mon oreille gauche ou que mon visage saturé de produits Ten O Six ne brillait pas comme une orange. Si je me regardais dans le miroir, c’était pour me rassurer sur mon apparence. Je voulais être sûre que j’étais plus ou moins correcte.

Mardi, je donne : vos dons à l’œuvre

Le 29 novembre, c’est Mardi, je donne, le mouvement de générosité le plus important au monde. L’idée de ce mouvement créé en 2012 est simple : encourager les bonnes actions. Faites sourire quelqu’un, aidez un voisin ou une inconnue, mobilisez-vous pour une cause qui vous tient à cœur ou donnez un peu de ce que vous avez à quelqu’un qui en a besoin. Mardi, je donne est l’occasion de se rassembler pour célébrer le don altruiste et participer à des activités qui soutiennent des organismes caritatifs et sans but lucratif; d’aider, de donner, d’être gentils et de partager avec les autres. Les dons que vous faites au RCCS sont utilisés pour aider les personnes atteintes d’un cancer du sein, leurs proches et leurs soignants.

L’humour en temps de crise

On rencontre rarement les termes « cancer du sein » et « humour » dans la même phrase. Quand on apprend que quelqu’un a un cancer du sein — ou n’importe quel autre cancer, cela suscite souvent de la sympathie, de la compassion, de la colère, du déni, de la pitié ou de l’empathie, jamais de l’humour ou du rire. Et si ces émotions sont considérées comme tout à fait valables vis-à-vis de quelqu’un qui a le cancer, faire de l’humour à ce sujet est souvent considéré comme de mauvais goût ou irrespectueux. En général, l’humour a mauvaise presse en temps de crise, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle, comme un ouragan, ou de quelque chose de plus personnel, comme un cancer du sein. Et pourtant, il a été prouvé que le rire aide à mieux gérer les événements tragiques, en particulier quand il est partagé avec d’autres personnes.

Je hais quand on me demande si j’ai fini mes traitements

En avril 2021, j’ai senti une grosseur dans l’un de mes seins. Une semaine plus tard, j’ai fait une biopsie d’échantillons de tissus de mon sein et de mon aisselle et, le 3 mai 2021, on m’a dit que j’avais un cancer du sein. Le 21 mai 2021, après une mastectomie totale, mon oncologue m’a appris que j’avais un cancer de stade IV « de novo ». Ça a été un choc d’apprendre que j’avais un cancer, c’est quelque chose qu’on souhaite ne jamais entendre.

Pourquoi ce n’est pas drôle d’avoir un cancer? Raison no 3 - ça te rend tellement malade

Dans cette série d’articles, nous présentons des extraits du livre du Dr David Stewart, A Short Primer on Why Cancer Still Sucks.

NavFin 5 — expériences de vie, services à domicile et aide au transport

Dépendamment de votre situation, vos besoins financiers peuvent prendre différentes formes : le paiement d’un loyer, d’un traitement ou encore du stationnement d’hôpital. Pour vous présenter les différents types de programmes répertoriés dans Explofinances, nous avons décidé de publier une série d’articles réunis sous la bannière NavFin 5.

Le soutien, c’est important. Comment apporter du soutien et du réconfort aux autres personnes atteintes d’un cancer du sein et à soi-même?

Pendant les traitements, lorsque je m’allongeais dans mon canapé ou dans mon lit pour récupérer, je trouvais du réconfort en me faisant la promesse qu’une fois les durs moments passés, je trouverais de la joie et un sens à ma vie. Ce que j’ai fait en recommençant à entraîner une équipe de natation synchronisée après une pause de près de 20 ans. Ça m’a beaucoup apporté. En plus de la joie que j’en retire, ça me permet de focaliser mon énergie et mon attention sur d’autres personnes que moi-même, de redonner à ma communauté et d’aider de jeunes athlètes en qui je crois réellement.

Nous n’apparaissons pas dans les statistiques

J’écris ce billet depuis mon lit d’hôpital. Encore un séjour de plus à l’hôpital à cause du cancer. L’hôpital est devenu ma deuxième maison. C’est un hôpital formidable, mais ce n’est pas pour autant que je veuille y passer tout mon temps. Ces séjours à répétition à l’hôpital sont pourtant inévitables lorsque l’on a un cancer du sein métastatique — un cancer de stade IV, c’est-à-dire un cancer du sein qui s’est propagé dans d’autres parties du corps.

Un cancer du sein à 36 ans

J’ai d’abord eu des tumeurs bénignes — des fibroadénomes — qui nécessitaient une échographie tous les six mois et puis j’ai eu une plus grosse tumeur, qui a elle aussi été considérée comme bénigne et pour laquelle on m’a dit de ne pas m’inquiéter. Trois mois après ma dernière échographie, cette tumeur s’est rapidement développée au point de devenir douloureuse. Je suis donc allée faire une autre échographie, trois mois plus tôt que prévu, qui a montré que la tumeur évoluait et grossissait extrêmement rapidement. J’ai fait une biopsie le 8 juin 2022.

De 60 à 0 en quelques secondes : être atteinte d’un cancer du sein

Je suis une femme. Je suis active. Je suis une maman. Je suis aussi atteinte d’un cancer du sein métastatique et je vis bien. J’ai toujours été active. Depuis toute petite, je fais différents sports. Par exemple, je joue au hockey et à la balle rapide en compétitions. Alors, comment se fait-il que quelqu’un de super actif, en forme et en santé, sans aucun antécédent familial de cancer, développe un cancer du sein de stade IV?

Je peux créer ma propre réalité

Je lis beaucoup. Je lis de tout. En ce moment, je lis Hollywood Wives (Les dessous d’Hollywood) de Jackie Collins. Je sais, j’ai 30 ans de retard, mais je viens tout juste de regarder Lady Boss, The Jackie Collins Story sur Netflix, donc voilà pourquoi je suis en train de lire ce livre. En plus, c’est un bon livre avec une histoire captivante, un peu fantastique. J’ai même déjà acheté la suite, Hollywood Wives: The New Generation, après en avoir lu seulement 15 pages. Mais, je m’égare, ce n’est pas ce genre de livre dont j’ai envie de vous parler! Je suis là pour vous parler de livres sur la force mentale, l’estime de soi, la santé mentale, et vous expliquer comment on se crée une réalité positive. J’aime beaucoup ce genre de livres et j’en ai des tonnes, car je pense sincèrement qu’ils me sont d’une grande aide. J’aurais aimé les avoir quand j’ai appris que j’ai reçu mon diagnostic et que j’ai subi tous les traitements.

Bref historique des gènes associés au cancer du sein

Dans les années 1970, avant de découvrir que certains gènes pouvaient être associés à des gènes, les chercheurs se concentraient principalement sur les virus et leur rôle dans le développement du cancer. Toutefois, sachant que les antécédents familiaux jouaient eux-mêmes un rôle dans le risque de contracter certains cancers, une généticienne américaine, Marie-Claire King, commença à s’intéresser aux autres causes possibles du cancer et entreprit d’étudier les causes du cancer du sein à l’intérieur de mêmes familles.

Les risques de cancer du sein chez les femmes lesbiennes et bisexuelles

L’accès aux soins peut varier en fonction des gens et de l’endroit où l’on vit, mais également en fonction de l’orientation sexuelle. En effet, les membres des communautés LGBTQ+ se heurtent souvent à des réticences dans le monde médical, ce qui peut avoir un impact considérable sur leur état de santé. Compte tenu de cela, il est légitime de se demander si le fait d’être lesbienne ou bisexuelle influe sur le risque de développer un cancer du sein.

L’amour est la clé de la persévérance, voire de la survie

Je crois en l’amour. L’amour romantique, oui, mais plus important encore, je crois en l’amour de soi et en l’amour de la vie elle-même. Si je vous dis ça, c’est parce que c’est cette conviction véritable et authentique que l’amour est au cœur de tout qui me donne le courage et la force d’aller de l’avant, chaque jour. C’est ce que j’appelle l’amour de Dieu, mais on peut y voir le fait d’un autre être spirituel supérieur, de l’univers ou de toute autre entité. C’est cet amour qui m’a aidé à garder la foi en ma guérison.

Vue et fertilité, ces pertes dues au cancer du sein métastatique

Il y a cinq ans, en 2017, j’ai fait un tomodensitogramme à la BC Cancer Agency et je pensais que c’était le dernier. J’en avais enfin fini, j’étais enfin délivrée. J’avais bien quelques symptômes de reflux gastro-œsophagien, dont des rots à répétition, mais on m’avait dit que c’était dû à l’anxiété. J’attendais donc les résultats de ce dernier tomodensitogramme en pensant que j’allais enfin pouvoir sortir du monde du cancer. C’était ce que pensait l’équipe soignante et je les croyais étant donné que cela faisait déjà cinq ans et demi qu’on m’avait diagnostiqué un cancer de stade précoce. Même si la peur de la récidive était bien là, j’y croyais dur comme fer, tout comme mon oncologue.

Tout ce que vous devez savoir sur le tatouage artistique après une mastectomie

Après une mastectomie, une panoplie d’options s’offre à vous. Vous pouvez choisir de garder votre poitrine telle quelle, de faire une reconstruction mammaire, de vous faire poser des implants ou d’utiliser des prothèses. Mais vous pouvez également choisir de faire un tatouage artistique. Les femmes qui choisissent cette voie le font pour plusieurs raisons : renforcer la confiance en soi, masquer les cicatrices, porter quelque chose de beau ou encore symboliser cet événement de leur vie.

À la fille debout dans la jaquette d’hôpital bleue (2e partie)

Je vais bien. La peur et la nervosité sont toujours là, mais je vais bien. J’arrive à trouver une certaine paix et une certaine sérénité dans tout ce chaos. Cela fait 42 jours que m’a vie a radicalement changé. C’est dur d’arriver à accepter les choses quand on reçoit ce genre de diagnostic et qu’en plus, on vit la fin d’une relation. Pourtant, je continue de sourire et de rire. La vie est incroyable. L’univers a sa manière à lui de faire les choses que je ne comprendrais jamais complètement, mais le fait est qu’on arrive toujours à voir la lumière, même dans les pires moments.

Quelques balados pour la tranquillité d’esprit

J’ai commencé à m’intéresser aux balados bien, bien longtemps après que ça ne soit devenu à la mode. Ainsi, lorsque la plupart des gens écoutaient leur balado préféré en allant au travail, moi j’en étais toujours à écouter le bla-bla qui se passait dans ma tête! Bien sûr, il n’y a rien de mal à ça. J’ai toujours apprécié la solitude et j’ai toujours mis du temps à faire les choses. On pourrait même dire que je suis une retardataire chronique... Mais si j’avais su, à l’époque, à quel point j’aimerais les balados, ça m’aurait assurément aidé à faire passer le temps lors de mes nombreuses visites à l’hôpital Princess Margaret!